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Posts Tagged ‘argent’

Protégé : AC : La cystéine et l’argent tuent le virus VIH. clinique pharmacologie Vol. 189, N° 3, 1992 December 30, 1992 Pages 1444-1449 Biochemical and Bioresearch Communications

9 novembre 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Catégories :Argent Colloïdal, Documentation Étiquettes : , ,

MC : Électrodes en vente chez http://www.pulsar.li/fr

Depuis peu, je commence à me documenter sur les métaux à l’état colloïdal. Parmi ces métaux, mes recherches portent en particulier sur l’or, le magnésium et le cuivre. Le magnésium se trouve déjà sous forme de chlorure de magnésium en vente dans les pharmacies ou dans les magasins Bio, et le dissoudre dans l’eau distillée est une action à portée de tous. Cependant, le boire c’est autre chose, car il est amer. Il est difficile d’apprécier le goût. Une technique consiste à mettre au froid pour atténuer le goût amer sans pour autant qu’il disparaisse complètement.

Toujours est-il que se procurer des électrodes en magnésium est possible chez mon partenaire http://www.pulsar.li/fr depuis peu. Vous pouvez ainsi essayer le goût sans le chlore. Personnellement, je n’ai pas essayé, puisque j’attends mes électrodes pour voir la différence. Je compte approfondir l’électrolyse du magnésium tout comme j’ai fait avec l’argent. J’ai déjà commencé à parler des bienfaits et des méfaits du chlorure de magnésium ou du magnésium en général, mais c’est un axe de recherche tout aussi intéressant que l’argent colloïdal, que je vais mener dans les mois à venir.

A part les électrodes de Magnésium, vous pouvez également vous procurer des électrodes en Étain, Nickel, Cuivre, Zinc, Or, Platine et bien sûr Argent.


Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

Protégé : A : Alliages d’argent

7 avril 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : EM : Incontinence urinaire, témoignages de deux femmes

6 mars 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : AC : Produits à base d’ions d’argent

26 février 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : AC : Comment l’argent se dépose dans les tissus et devient toxique ? (d’après l’agent gouvernemental américain de la santé)

9 février 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : AC : L’argent et le soufre (Ag2S), quel rapport avec l’argent colloïdal suite et fin

19 janvier 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : AC : L’argent et le soufre (Ag2S), quel rapport avec l’argent colloïdal

14 janvier 2011 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Mécanismes d’action des ions Ag+ (Université de Toulouse) Suite

2 décembre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Une étude montrant que les nanoparticules d’argent s’attachent au virus HIV-1

29 novembre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Argyrie 8 : Coloration due à l’argent

21 novembre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Toxicologie de l’argent métal selon le journal de dermatologie de l’université de Californie Davis

26 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Question sur l’argent en paillettes et des engelures

20 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : L’argent dans l’électrothérapie pour guérir le cancer par Dr. O. Becker suite & fin

18 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : L’argent dans l’électrothérapie pour guérir le cancer par Dr. O. Becker

13 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Le nitrate d’argent versus les ions d’argent

12 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Caractéristiques de l’argent et ses débuts dans la médecine

5 octobre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Protégé : Argyrie 3

30 septembre 2010 Saisissez votre mot de passe pour accéder aux commentaires.

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Demande émanant concernant la personne victime de l’Argyrie

Je viens de recevoir un courrier d’un lecteur du blog, me demandant si la personne victime de l’Argyrie, qui a répondu au sondage m’avait contacté.

Hélas, non! Mais je compte bien faire des recherches dans ce domaine afin de déblayer un petit peu le terrain, je suis déjà sur quelques pistes et je vais prochainement publier quelques articles. Toujours est-il que pour cette année, en tant que famille, nous n’allons pas prendre de l’argent quotidiennement comme l’année dernière, après tout, ce n’est pas la peine si tout va bien et puis, on prendra si nécessaire.

De plus, suite aux deux articles que je viens d’écrire récemment, je pense que je vais plus me concentrer sur de l’argent colloïdal à 5 ppm (c’est à dire, 5 mg d’argent par litre d’eau distillée) et améliorer encore plus mon procédé de manière à obtenir des particules de meilleures finesses.

D’ici là, rassurez-vous, si la personne ou toute autre personne me contacte afin d’apporter un témoignage autour de l’effet secondaire tant redouté de l’Argyrie, je n’hésiterai pas à publier un article. En attendant, n’hésitez pas à relire les articles sur la toxicité de l’argent sur ce blog ou d’autres si vous en trouvez.

A suivre …

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Pourquoi il ne faut pas se focaliser que sur la notion de PPM quand on parle d’argent colloïdal ou ionique? Suite & Fin

Dans cet article, je poursuis ce que j’ai commencé dans l’article précédent. J’apporte juste une précision pour les puristes, la définition donnée d’un ppm dans le volet précédent est celle d’1 mg d’argent dans un volume d’un litre d’eau, or la définition la plus exacte d’un ppm est celle d’1 mg d’argent dans un kilogramme d’eau, comme 1 litre d’eau mesure quasiment un kilogramme d’eau, alors par abus de langage (encore et toujours), on donne comme définition pour 1 ppm d’argent colloïdal ~ 1 mg d’argent / 1 litre d’eau. D’ailleurs, quand on parle d’1 mg d’argent, nous sommes bien d’accord que nous n’avons pas du 100% d’argent dans le milligramme d’argent, c’est pour cela qu’on parle de teneur en argent, par exemple du 999 pour 1000 ou du 999,9 pour mille. Toujours est-il, je cite ci-dessous la suite de l’article dont j’ai donné le site de référence dans l’article précédent.

Pourquoi une solution d’argent colloïdal avec une concentration importante en nombre de ppm peut être moins efficace qu’une solution avec une concentration moindre en termes de ppm?

Il devrait être évident maintenant que plus vous avez de petites particules d’argent dans le même volume d’eau, plus vous augmentez l’efficacité de votre solution contre les agents pathogènes, et plus large sera l’efficacité des particules à travers le corps humain, en raison d’une absorption plus facile des petites particules par le corps, les différents organes du corps, des tissus et cellules, et leur excrétion par la suite. Vous pouvez donc avoir la même quantité d’argent en poids, mais en le divisant en particules plus fines vous augmentez considérablement sa portée et son efficacité!

Il devrait également être évident maintenant que l’indication d’un nombre important en ppm d’une solution d’argent colloïdal ne signifie pas forcément une plus grande efficacité. Vous pouvez avoir un nombre exprimé en ppm beaucoup plus faible (c’est-à-dire un poids en argent beaucoup plus faible dans un litre d’eau) pour une solution, qui contient de l’argent divisé en de multitudes particules beaucoup plus finement qu’une autre solution d’argent colloïdal portant une indication en nombre de ppm beaucoup plus élevé, et avec des particules grossières. La solution la moins importante en nombre de ppm vous fournira la plus grande efficacité, que celle avec le plus grand nombre en ppm!

Ceci n’est pas un double langage. Cela peut sembler contradictoire. Mais c’est une simple constatation scientifique, voire de bon sens.

Disons que vous avez deux produits d’argent colloïdal : le premier produit indique 20 ppm (soit 20 mg d’un poids total d’argent par litre d’eau.) Avec des particules d’argent qui ont une taille de 0,01 microns. Le second produit représente une solution seulement à 10 ppm (soit 10 mg. d’un poids total d’argent par litre d’eau), mais cette dernière a des particules d’argent qui ont une taille de 0,001 microns.

La solution d’argent colloïdal à 20 ppm a évidemment deux fois plus d’argent en poids que la solution à 10 ppm. Mais, les particules d’argent dans la solution à 10 ppm d’argent colloïdal sont 10 fois plus petites que les particules d’argent dans la solution à 20 ppm. Ainsi, alors que la dose d’une once de la solution à 20 ppm d’argent colloïdal ne contiennent deux fois plus d’argent en poids total d’une dose d’une once de la solution à 10 ppm d’argent colloïdal, la dose d’une once de 10 ppm contiendrait cinq fois plus de particules d’argent!

Cela signifie que vous obtenez cinq fois plus d’efficacité en terme de pouvoir antimicrobien avec la seconde solution (10 ppm), de même que pour l’absorption et l’assimilation par l’organisme, de cinq fois plus grand, qu’en prenant une once de la solution à 20 ppm (la première solution).

Ceci paraît surprenant mais c’est la réalité. Si notre choix d’une solution d’argent colloïdal pour son efficacité, repose uniquement sur l’indication de la concentration en termes de ppm, alors nous sommes au mieux ignorants.

Fin de citation

Bon, voilà, maintenant il faudra confronter les dires de cet article avec d’autres, car il ne faut pas oublier qu’en finalité, l’objectif du site est de vendre leur générateur qui selon eux produit des plus petites particules. Cependant, indépendamment de leur argument de vente, Frank Goldman dans son livre et dans d’autres, il est question davantage de la taille des particules que la concentration d’argent en termes de ppm, quand il s’agit de parler de l’efficacité de l’argent colloïdal. Donc, je pense que ces arguments présentés dans ces deux articles tiennent debout.

A suivre …

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Le Figaro parle des effets bactéricides de l’argent et de sa toxicité « éventuelle »

Personnellement je pense que le Figaro est une des références en matière de propagande de la pensée unique, et je suis plutôt animé au sujet de ce journal comme d’autres, du même esprit que celui qui animait Nathanaël lorsqu’il dit de Jésus : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon? ». Souvent, quand je croise des articles issus de ce journal et bien d’autres, c’est plus fort que moi, mon esprit critique se met à vibrer davantage, toujours est-il qu’à cause ou grâce à mon sens de partage (solidarité exige) je voudrai vous faire part de l’article dont le lien est ci-contre Première réglementation sur les nanoparticules.

Qu’apprend-on en synthèse? Rien de nouveau sous le ciel, les mêmes choses que bien d’autres articles, c’est -à-dire, bientôt une avalanche de réglementation, secundo, l’effet bactéricide de l’argent, et enfin, on ne sait pas trop si les ions d’argent sont toxiques ou pas, bien évidemment, les partisans de l’argent ionique diront que non et les adversaires attendent toujours les résultats scientifiques sérieux. Toujours-est-il qu’il est difficile de trouver une avalanche d’études sérieuses qui parlent avec clarté de la toxicité ou non des ions d’argent.

Pas plus tard qu’hier, en visite chez mon médecin de travail pour une vérification annuelle, lorsque je parle de l’argent ionique, étant naturopathe également, il me réplique que c’est toxique et me demande si je veux regarder les vidéos des hommes et des femmes qui ont tourné au gris, sur ce, je lui réplique qu’en effet, je serai intéressé par ses conseils en matières de livres et d’études de cas, mais qu’à part deux vidéos qui circulent sur internet concernant deux hommes, je n’arrive pas à mettre la main sur des études scientifiques.

De deux choses l’une, soit la consommation d’argent ionique n’est pas si répandue que cela, soit les études scientifques sur le sujet ne sont pas exhaustives. Je suis resté hélas déçu de sa réponse, puiqu’il m’a répondu que tout était dans sa tête et qu’il n’avait pas de livres ni de vidéos à me refiler. Or, je pense comme beaucoup de personnes, du moins je l’espère, cet homme a dû faire beaucoup de recherches mais rien de tangibles pour transmettre à son prochain, si ce n’est qu’une vague idée. Bien évidemment, puisqu’il est médecin et en plus naturopathe, personne va vérifier ses dires, confiance exige et c’est là que le bât blesse, comment ne pas se laisser mener par le bout du nez tout en faisant confiance? Je ne vois pas d’autres solutions que de prendre ses responsabilités et faire des recherches tout en gardant un esprit critique mais ouvert, cette partie ci demande beaucoup de patience et de temps, or de nos jours, le temps nous est compté, puisqu’on doit travailler plus pour …

Par conséquent, je réitère ma demande faite dans l’article précédemment écrit, si vous êtes en mesure d’apporter une expérience ou un témoignage sérieux sur les effets toxiques des ions d’argent, voire, la décoloration de la peau, je vous saurai gré.

N’hésitez pas à m’écrire.

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Le Collargol en obstétrique, par G. Keim (1908)

Pour rappel, le collargol était de l’argent colloïdal fabriqué par voie chimique et contenant des protéines organiques afin de faciliter la suspension colloïdale des particules d’argent.

Bien que ce produit comme d’ailleurs l’autre (Electrargol, obtenu par voie électrique) étaient tous deux de l’argent colloïdal contenant des protéines, il semble d’après les textes que l’argent gardait son pouvoir bactéricide. Ci-dessous, un extrait tiré de « Les Médications nouvelles en obstétrique, par G. Keim* » à la page 42.

Je cite :

LE COLLARGOL EN OBSTÉTRIQUE

C’est B. Crédé, chirugien à Dresde, qui fit connaître l’action de l’argent colloïdal. Il suivait dans l’application des  sels d’argent à la thérapeutique l’exemple de son père, l’accoucheur Crédé, qui le premier conseilla le nitrate d’argent en solution comme préventif de l’ophtalmie des nouveau-nés (méthode de Crédé).

Le pouvoir antiseptique de l’argent était d’ailleurs connu depuis longtemps : Raulin, Miller, Behring, Strauss, Follet l’avaient constaté. Son absence de toxicité et son grand pouvoir bactéricide incitaient à l’essayer comme antiseptique idéal; sous sa forme colloïdale, se trouvant en suspension sous forme de grains ultra-microscopiques dans un liquide, il était facile à injecter par voie intraveineuse.
C’est la seule voie qui, jusqu’à aujourd’hui, ait donné, comme nous le verrons, des résultats appréciables en obstétrique où il est nécessaire d’agir vite et sûrement. En ingestion ou par frictions (onguent de Crédé) ou encore en lavements (Chrobak, Kùstner), l’argent colloïdal n’est donc pas susceptible de produire des effets rapides, du moins dans les infections puerpérales généralisées. Cependant, on peut essayer les injections intramusculaires quand l’injection intraveineuse est trop difficile à pratiquer. Capitan(1) a eu ainsi des succès dans plusieurs faits d’infections diverses en injectant dans la fesse 2 à 4 centimètres cubes à la fois d’une solution de collargol à 2 p. 100.

Il n’a jamais observé d’accident. Le danger de non absorption du collargol par les tissus est, d’ailleurs, minime si on a soin d’employer le collargol électrique à petits grains (électrargol), obtenu par l’arc électrique (méthode de Brédig ou de V.Henri), au lieu du collargol ordinaire obtenu par réduction chimique et qui a des grains beaucoup plus gros.

Depuis la communication de M. Netter en 1902, le collargol a été l’objet de travaux nombreux. Employé depuis cette époque par M. Bonnaire (2), dans l’infection puerpérale septicémique, il a été étudié par de nombreux observateurs (Audebert, Porak, thèse de Fommervault, thèse de Legrand, etc.).

Pouvoir antiseptique du collargol. —D’après les expérimentateurs, l’action bactéricide du collargol est faible; son action empêchante est considérable; il arrête donc plutôt le développement des microbes qu’il ne les tue. Une solution à 1 p. 5000 (Cohn) ou à 1 p. 6000 (Brunner) suffit à s’opposer au développement du staphylocoque doré.

Follet avait déjà remarqué que lorsqu’il se servait de fil d’argent en place de fil de platine pour ensemencer un milieu de culture, le résultat était négatif. Strauss a constaté que les cultures de tuberculose, ne se développent pas dans des vases d’argent.

Le collargol comme antiseptique local. — Ce fut tout d’abord en applications locales que Crédé employa l’argent colloïdal dans le traitement des infections puerpérales. Il pensait, qu’introduit dans la cavité utérine en contact avec le foyer d’infection, le collargol pouvait avoir une action directe sur le développement de l’infection. Il suivait en cela les expériences de Schlossmann dans lesquelles cet auteur constate que des cultures peuvent être introduites sans danger dans le péritoine d’un lapin, si l’on y ajoute une petite quantité de collargol.

Le collargol dans la circulation générale. — Introduit dans la circulation générale, le collargol est porté dans tous les organes; il y séjourne, puis s’élimine ensuite dans les premiers jours par l’intestin; il ne peut donc devenir toxique par rétention. son effet n’est que passager; aussi est-il quelquefois nécessaire d’en introduire une nouvelle quantité dans l’organisme.

D’après ces diverses réactions, est-il possible de déduire le mode d’action du collargol introduit dans la circulation générale ? C’est un point auquel ne répondent encore que des hypothèses. Avec Wenchebach et après M. Netter, on peut supposer que le collargol favorise les processus de défense naturels ou encore modifie ou neutralise les toxines; indirectement, il empêcherait donc le développement des microbes et de leurs toxines.

Achard et Weil (3) ont étudié à nouveau les réactions du sang et des organes hématopoïétiques chez le lapin après l’injection intraveineuse de collargol; ils ont observé …

Les fonctions essentielles de défense de l’organisme sont exagérées par l’argent colloïdal.

Presque à la même époque, Charrin, Chirié et MonierVinard (4), en traitant par injections d’argent colloïdal à petits grains très fins des animaux infectés par le pneumocoque, le bacille pyocyanique, le bacille de Koch, sont arrivés aux conclusions suivantes : L’argent colloïdal donne de bons résultats parce qu’il est très bactéricide, beaucoup plus que les sels de mercure, par exemple.

Des doses correspondantes à 1/80000 d’argent arrêtent toute pullulation du pneumocoque ou du germe de pus bleu. En second lieu le collargol n’est pas sensiblement toxique.

(1) Soc. de Biologie, 26 janvier 1907.

(2) Voy. Presse Médicale, 21 novembre 1906.

(3) Soc. de Biologie, 26 janvier 1907.

(4) Soc. de Biologie, 19 janvier 1907.

d’abord en

Fin de citation.

*Titre : Les Médications nouvelles en obstétrique, par G. Keim,…
Auteur : Keim, Gustave (Dr)
Éditeur : J.-B. Baillière et fils (Paris)
Date d’édition : 1908
Type : monographie imprimée
Langue : Français
Format : In-16, 84 p.
Format : application/pdf
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k58064413
Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE123-1146
Relation : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30676284q
Provenance : bnf.fr

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Les propriétés de l’argent métal (première partie)

Je vais traduire une étude scientifique ici même en plusieurs parties qui démontre une nouvelle fois les incroyables capacités de l’argent métal.

Pour des milliers d’années dans divers pays, en particulier l’Inde, l’argent métal a été utilisé pour ce qui est empiriquement connu pour ses propriétés bactéricides afin de conserver l’eau ainsi que des aliments. Une étude récente de Das et al. fournit la donnée remarquable que quelques 275 000 kg de comestibles sous forme de feuilles d’argent métallique sont consommés chaque année en Inde[1]. Aucun effet néfaste sur la santé a jamais été enregistré.

Cette preuve épidémiologique comme quoi l’argent métal n’est pas toxique en aucune manière n’a pas besoin de plus de commentaires. Davantage de preuves dans le fait que la consommation d’argent métallique est sans risques se trouve dans la consommation à l’échelle mondiale de (soi-disant) Argent Colloïdal, souvent fabriqué par quelques millions de  citoyens (Note personnelle : j’en doute un peu) chez eux sous forme électrochimique sans aucun effet secondaire.

Malheureusement, la distinction entre les atomes d’argent et les ions d’argent n’a pas été clairement identifiée dans de nombreuses études médicales, de même que la distinction entre de l’argent soluble sous forme d’ions et un complexe organique.

En Grèce et dans l’empire romain en Europe, l’utilisation de l’argent par les classes aisées, ainsi que dans la fabrication d’ustensiles pour l’alimentation des enfants (et adultes) sont certainement dues pour les mêmes raisons. Aux États-Unis, lors de la migration vers l’Ouest, les cow-boys, les miniers, et les différents avant-postes régulièrement introduisaient des pièces d’argent dans leur eau potable afin de la garder en sécurité.

En 1900, une variété d’appareils, de médicaments, etc. faisaient une large publicité de l’argent dans différents remèdes de santé (Voir figure 1 dans l’article). Aucun article scientifique défiait l’efficacité clinique des médicaments à base d’argent (Note personnelle : cela ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas eu depuis). Mais au cours des prochaines décennies après la découverte de la pénicilline, l’émergence de composés organiques, les antibiotiques biochimiques causèrent la disparition de ces anciens (mais beaucoup moins cher) remèdes, pourtant les endoprothèses en argent et d’autres dispositifs médicaux composés en partie du métal argent et utilisés de façon continue dans les grands hôpitaux depuis plusieurs décennies, attestent de l’efficacité bactéricide du métal.

Récemment lors d’une conférence de « American Physical Society » à Baltimore, en mars 2006, Storey a fourni des données sur un autre exemple récent de l’utilisation de revêtements d’argent métallique sur diverses prothèses  et implants[2].

Il est moins connu que l’argent métallique a une deuxième utilisation majeur dans la santé humaine, et notamment dans la réduction de la douleur (Note personnelle, voir l’article sur le blog Argent colloïdal ou Paracétamol). Dans cette application, les raisons sont la conductivité électrique élevée et l’inertie chimique du métal. La douleur est réduite chez les mammifères en court-circuitant les circuits de la douleur électrique. Alors que d’autres métaux peuvent être utilisés, l’aluminium s’oxyde trop vite, et l’or est trop cher pour l’usage commun.

Ainsi, une industrie s’est développée autour de polymères en forme de plaques d’argent (surtout en nylon) afin de fournir des tissus bon marché et très conducteur. Dans la cicatrisation des plaies (Note personnelle : cela ne vous rappelle rien? Voir les articles de Dr. O. Becker « The Body electric »), en particulier dans de nombreuses organisations militaires, les deux propriétés de conductivité élevée et l’action bactéricide sont combinées en utilisant un Aquasol d’argent (une solution en argent) avec des vêtements argentés, chaussettes, gilets, manteaux et ensemble (par exemple pour la course de chevaux) qui sont maintenant couramment disponibles[3].

L’utilisation médicale la plus avancée d’argent métallique se trouve dans l’examen des premiers travaux de Flick et Platte qui comprend des références aux travaux classiques de Becker et Spadaro (Note personnelle : voir les articles sur « The Body Electric »), dans lesquels la présence d’argent métallique dans de l’eau et un courant électrique, ont été utilisés dans une grande variété de procédures chirurgicales[4][5]. Pour un examen complet voir le document de Flick et Platte regroupant les travaux classiques sur les régénérations et la croissance de membres chez les salamandres[4].

Plus important encore, Flick détaille dans ses données sur des cas cliniques de la repousse d’un doigt humain en utilisant les vertus combinées de la conductivité de l’argent et ses effets bactéricides ainsi que d’autres phénomènes qui donne un résultat inégalé dans la repousse des membres humains[3].

A suivre …

[1] M. Das, S. Dixit and S.K. Khanna: Food Additives and Contaminants, 2005, 22, 1219.

[2] D. Storey: Proc. American Physical Society March Meeting on ‘Low temperature IPD AgO bacterial static/bactericidal coatings for various medical applications’, , Baltimore, MD, 2006.

[3] A. B. Flick: Proc.MRS–E/MRS-Imeeting on ‘Silver healing’, Boston, MA, November 2004.

[4] A. B. Flick and V. Platte: ‘Clinical applications of electrical silver iontophoresis’, Proc. 1st Int. Conf. on ‘Gold and silver in medicine’, Bethesda, MD, May 1987.

[5] R. O. Becker and J. A. Spadaro: J. Bone Joint Surg. Am., 1978, 60, 871.

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La magie des ions d’argent (The Body Electric) suite et fin

Dans cet article*, je divulgue enfin la découverte faite par le Dr. Becker à partir des années 80. Par ailleurs, si vous souhaitez faire des dons, le prochain livre que je voudrai lire** est celui ci Cross Currents [Paperback] toujours du même auteur. J’espère que vous avez apprécié le retour que j’ai fait suite à la lecture du livre et que vous apprécierai d’autant plus celui que j’espère faire avec le prochain volume.

Son invention est un système iontophorétique (consistant à introduire dans un organisme des ions médicamenteux à l’aide d’un courant électrique continu) pour promouvoir le processus de guérison des tissus et induire la régénération. Le système comprend un dispositif et un procédé, une composition et des méthodes pour rendre la composition in vitro et in vivo.

Le système est mis en œuvre comme suit : une anode souple, contenant de l’argent est mis en contact avec la plaie, une cathode est placée sur la peau intacte à proximité de l’anode, et une tension de blessure spécifique continue est appliquée entre l’anode et la cathode.

Les ions d’argent électriquement générés à l’anode pénètrent dans les tissus adjacents et subissent une série de trois réactions. Tout d’abord, les ions d’argent se combinent avec des protéines, des peptides et des diverses autres espèces chimiques habituellement présents dans les tissus. Les ions d’argent se combinent aussi avec toutes les bactéries, les champignons ou les virus présents dans la zone de traitement.

Si le traitement est poursuivi après que la totalité ou la plupart des bactéries, virus ou champignons sont anéantis, les ions d’argent nouvellement générés s’associent avec des cellules dans la région de la plaie, en particulier des fibroblastes et des cellules épithéliales, ce qui permet une dé-différenciation de ces cellules en cellules embryonnaires. Ensuite, si le traitement est poursuivi après que cette deuxième réaction est pratiquement terminée, les ions d’argent vont former un complexe avec des fibres de collagène présentes dans la plaie.

Ce complexe d’argent et de collagène est censé agir comme un catalyseur biologique pour activer grâce aux fibroblastes et aux cellules embryonnaires (ou souches dé-différenciées) précédemment produits de l’épiderme à se multiplier et produire un blastème adéquat pour la régénération.

Dans les mammifères, y compris chez l’homme, les plaies sont traitées au cas échéant avec une différence de potentiel spécifique à la  blessure, pour une période de temps suffisante pour mener à bien les réactions décrites ci-dessus, et avec des électrodes (anodes) en mesure de fournir un nombre suffisant d’ions d’argent pour que ces réactions aient lieu, les effets qui en résultent sont analogues à ceux observés chez les animaux (comme la salamandre) qui sont naturellement susceptibles de régénération.

Autrement dit, les cellules dé-différenciées qui sont activées se multiplient rapidement pour former un blastème qui est suffisant pour soutenir la régénération des tissus disparus ou blessés (peau, tissus sous-cutanés, des os, et ainsi de suite).

Une des principales caractéristiques de la présente invention est la mise sous tension des électrodes à l’échelle de la taille de la plaie. Étonnamment, une tension à peu près constante sur l’ordre de 0,1 V par pouce Carré de surface de la plaie (environ 0,0155 V par cm. Carré) a été jugée optimale pour favoriser la cicatrisation et la régénération des tissus tout en évitant des effets non désirables liés à l’électrolyse.

Non seulement les différences de potentiel spécifiques utilisées sont remarquablement efficaces dans la stimulation de la cicatrisation des tissus et la régénération, mais les ions d’argent électriquement produits et injectés directement dans la zone de la plaie sont extrêmement efficaces contre une grande variété de bactéries (y compris celles à Gram positif et négatif, sous forme d’aérobie et anaérobie), les champignons, et les infections locales de type viral.

Par conséquent, dans des conditions optimales de traitement, les ions d’argent produits électriquement  sont très efficaces contre les infections mixtes et contre de nombreuses souches résistantes aux antibiotiques.

Une caractéristique importante de la découverte est l’électrode au pôle positif appelée l’anode, qui est faite d’un matériau ayant une teneur en argent suffisamment élevée pour fournir les ions d’argent nécessaires à la plaie. L’anode est constituée d’un matériau souple, contenant de l’argent qui est conforme à la surface de la plaie, comme le tissu en nylon recouverts d’argent ou autres. Les matériaux utilisables avec cette découverte devraient contenir une quantité suffisante d’argent pour produire un courant approximativement constant dans la zone traitée pendant au moins plusieurs heures, de préférence 12 à 24 heures.

Ainsi, les matériaux contenant de l’argent avec une faible résistance spécifique sont nécessaires, de préférence des matériaux ayant une résistance spécifique ne dépassant pas environ 5 ohm/cm, ou même supérieure à environ 1 ohm/cm.  En outre, les matériaux avec une teneur en argent à peu près uniforme (une teneur en argent uniforme par unité de surface) qui produisent une résistance uniforme spécifique sur tout le long de l’électrode sont préférables.  Les autres métaux (or, cuivre, zinc, etc) peuvent également être efficaces.

Une autre caractéristique de la découverte est la cathode, qui, comme l’anode, est constituée d’un flexible, un matériau conducteur électrique, de préférence un matériau ayant une résistance spécifique ne dépassant pas environ 500 ohm/cm. A titre d’exemple, la cathode peut être faite de caoutchouc de carbone ou des matériaux analogues.

Pour des résultats optimaux, la cathode est placée de manière à obtenir un débit de courant à peu près uniforme dans la région traitée. Dans le corps humain, le courant tend à suivre le chemin le plus court de l’anode vers la cathode. Par conséquent, chaque fois qu’il est possible, la cathode est placée sur le côté opposé de l’extrémité de la plaie par exemple, pour les plaies sur la paume de la main, la cathode est placée sur le dos de la main; pour des blessures à la face dorsale de l’avant-bras, la cathode est placée sur la face ventrale, et ainsi de suite.

Une autre caractéristique de la découverte est le complexe d’argent collagène, une association spécifique des ions d’argent électriquement injectés avec les fibres de collagène présentes dans la région de la plaie. Quoique cette liaison en théorie ne se fasse pas, on pense que ce complexe unique génère un champ électrique qui active localement des cellules embryonnaires dans la zone traitée, pour aboutir finalement à la formation d’un blastème suffisant pour soutenir la régénération.

Voilà, ce qui termine cette série consacrée au livre « The Body Electric » et en particulier  l’association de l’argent et de l’électricité. J’espère que cette série vous a passionné tout autant que le livre a été passionnant pour moi.

* Sources => The Body Electric et http://rexresearch.com/becker/becker1.htm et ici http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12016344.

** Il est évident que je pourrai m’offrir le livre que je cite dans cet article, l’idée de vous demander une participation est une forme d’échange de bons procédés, maintenant, il ne faut pas se sentir obligé de faire des dons. Après tout, vous êtes en droit de me dire, mais nous vous avons rien demandé, si vous le faîtes, cela vous regarde.

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Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

La magie des ions d’argent (The Body Electric)

Je vais écrire deux autres articles pour conclure sur le chapitre 8 du livre « The body electric », personnellement (Attention!!! ce n’est pas parole d’évangile, ni celle d’un médecin), il n’y a pas de doute concernant la magie de l’argent et son pouvoir sous diverses formes (particules ou ions). Il y a beaucoup d’articles et d’expériences scientifiques qui attestent la puissance bactéricide de l’argent dont j’apporte un échantillon minime ici sur ce site.

Beaucoup a été dit sur la toxicité de l’argent comme étant un métal lourd, sans mettre ma main à couper, je crois comprendre qu’il y a une incompréhension générale entre l’argent colloïdal ou ionique sous forme nanoparticulaire et les dérivés de l’argent comme les nitrates, les chlorures et les sels d’argent en général. Les dérivés sont toxiques mais l’argent à l’état pur je n’en suis pas persuadé, du moins selon ce que je lis et si cela s’averre être correct, il faut vraiement exagérer sur les doses pour voir une eventuelle toxicité. Du moins, c’est ma vision des choses suite à la lecture d’un petit nombre d’articles ou de livres.

Bon, arpès cette petite introduction, je vous laisse avec le Docteur Becker.

Vers la mi 1978, nous avions traité avec succès quatorze patients avec une ostéomyélite avec les mailles de fil d’argent à l’aide d’un courant électrique positif. Le plus drôle, c’était cinq cas qui avaient guéri de pseudarthroses comme un «effet secondaire», sans avoir appliqué un courant négatif du tout. Il est évident qu’il était temps de réviser notre idée que seul le courant électrique négatif favorisait la croissance et le courant électrique positif l’inhibait.

Andy Marino, Joe Spadaro, et moi-même avons discuté ensemble pour revoir notre théorie. Il fallait réduire la technique de stimulation du courant continu à l’essentiel, tout ce qu’il fallait était une électrode qui ne réagit pas avec le liquide tissulaire quand il n’y avait pas de courant qui circulait à travers. puisqu’une électrode branchée au pôle négatif du courant électrique ne dégageait pas d’ions, tout métal inerte, comme l’acier inoxydable, platine, ou en titane, ferrait l’affaire dans le cas d’un courant négatif.

Mais nous savions grâce à nos travaux de laboratoire que la situation était très différente au pôle positif, où les ions chargés positivement étaient conduits dans l’environnement proche. Nous avons décidé que le processus devait être alors chimique et non électrique. Dans ce cas, peut-être la polarité est sans importance dans l’amélioration de la croissance. Nous postulâmes, puisque les ions d’argent étaient non toxiques pour les cellules humaines et que le courant électrique utilisé était le bon, nous avons réussi par inadvertance à procéder à la croissance osseuse avec le courant positif. cette idée s’avéra être tout à fait fausse, mais nous y reviendrons à cette histoire en temps voulu.

Joe, qui était toujours fasciné par l’histoire des sciences, retrouva qu’aucun des groupes de recherche contemporains a été le premier à démontrer la réparation osseuse avec de la stimulation électrique. Nous avions tous été battus par des expériences vieilles de plus de 150 ans. De retour en 1812, le Dr John Birch de St. Thomas Hospital à Londres utilisait les chocs électriques pour soigner une pseudarthrose du tibia. Un médecin M. Hall de York, en Pennsylvanie, plus tard utilisa un courant électrique continu à travers des aiguilles dans le même but, et en 1860, M. Arthur Garratt de Boston déclarait dans le manuel d’électrothérapie que, les quelques fois où il avait eu recourt à cette méthode, elle n’avait jamais échoué. En raison de l’état primitif de la science électrique de l’époque, nous ne savions pas quelle était l’intensité du courant utilisée par ces médecins. Toutefois, la polarité ne semblait pas être un frein, et ils utilisaient des électrodes en or, qui étaient presque aussi peu toxiques au pôle positif que l’argent.

Réalisant que nous ne savions toujours pas autant que nous avions pensé connaître sur la croissance osseuse, nous avons continué à supposer que l’argent devait jouer un rôle clé. Au moins soixante-dix patients atteints d’infections osseuses avaient maintenant eu le traitement en nylon d’argent, dont vingt à l’université de médecine d’état de Louisiane à Shreveport, où Andy Marino termina sa carrière après la fermeture de notre laboratoire en 1980.

Dans certains de nos premiers cas, nous avions remarqué une décharge qui s’échappait des tissus et collait à la maille, lorsque nous changions les pansements. Nous pensions qu’elle était de l’exsudat du à l’irritation à cause du courant jusqu’au jour où, au cours d’un léger retard dans la salle d’opération, j’envoyai un échantillon de celui-ci au laboratoire de pathologie. Le liquide était rempli avec une telle variété de cellules que nous avons dû écarté l’hypothèse de l’irritation. Au lieu de cela il y avait une variété de types de cellules primitives, exactement comme la moelle osseuse active des enfants. Cependant, les patients avaient depuis longtemps dépassé l’âge de l’enfant, et en outre, leurs cavités de la moelle étaient obturées par du tissu cicatriciel de leurs blessures osseuses infectées et en mauvais état. Nous devions trouver une autre explication.

Note personnelle : dans le prochain article, je compte enfin réveler ce que le Dr. Becker a finalement émis comme hypothèse. Je ne vais pas le faire ici parce que cet article sera trop long à la lecture, cependant, je rapporte quelques éléments intéressants ci-dessous.

Nous avons vu la puissance de l’argent combiné au courant positif de façon évidente lors d’une expérience avec un patient qui s’appelait Tom en 1979. Tom avait eu des doses massives de rayons X pour le cancer du larynx, et plus tard, son larynx avait dû être retiré. En raison de la radiation, le tissu environnant était impuissant contre l’infection, la peau et les muscles de son cou étaient littéralement dissous dans une plaie horrible. Le médecin qui s’occupait de l’oreille, du nez, et de la gorge de Tom me pria d’essayer le nylon, j’acceptai après que le médecin traitant ait reçu l’accord du chef de son département. Après un mois de traitement d’argent électrifié, l’infection avait disparu et la guérison progressait, la blessure guérit complètement au bout de trois mois, bien que Tom mourut peu de temps après à cause de tumeurs ailleurs dans son corps. J’ai signalé ce cas à une petite conférence médicale de l’Institut National de la Santé cette même année. Un médecin, qui était présent répliqua qu’il n’avait jamais entendu parler de guérison comparable à une telle blessure grave, après avoir vu mes diapositives, dit-il « J’ai vu un miracle! »

Nous nous étions seulement approchés de la surface de la connaissance médicale concernant l’argent combiné à un courant positif, déjà c’était un outil extraordinaire. cette méthode stimule la formation osseuse des cellules, guérit les infections les plus tenaces de toutes sortes de bactéries, et stimule la cicatrisation de la peau et autres tissus mous. Nous ne savons pas si le traitement peut provoquer la guérison dans d’autres parties du corps, mais la possibilité est là, et il peut y avoir d’autres merveilles latentes dans ce caducée magique.

Juste avant que notre groupe de recherche soit dissous, nous avons étudié les cellules cancéreuses fibroblastes et avons constaté que l’argent injecté électriquement suspendait l’emballement de la mitose. Le plus important de tous, la technique permet de produire un grand nombre de cellules dédifférenciées, surmontant le principal problème de la régénération chez les mammifères, le nombre limité de cellules de la moelle osseuse qui se dédifferencie, alors qu’en réponse à un courant électrique (positif avec des électrodes d’argent) seul, ce problème est résolu.

Quel que soit son mode d’action précis, les ions d’argent obtenus grâce à l’électricité produisent suffisamment de cellules pour le blastème chez l’homme, j’ai la conviction qu’une régénération complète des membres, et peut-être d’autres parties du corps, peut être accompli chez l’homme. De nombreuses questions restent, cependant, nous ne savons pas comment les cellules modifiées accélèrent la guérison ou la façon dont les ions d’argent agissent sur elles. Nous ne savons pas, comment les ions obtenus électriquement diffèrent des ions obtenus par voie chimique, tout ce que l’on sait, c’est que cela fonctionne.

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Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

La baguette en argent (The Body Electric) N° 7

Dans cet article, je parle de la guérison de la jambe droite de John.

Je surveillai John avec anxiété au cours des deux premiers jours. Si un problème devait se produire comme je supposais, cela aurait du se produire les premiers jours. Le troisième jour, il mangeait bien, et le courant  électrique commençait à tomber, indiquant une plus grande résistance à la surface de la plaie. Je conclus qu’il était temps de changer le pansement. Nous avons été ravis de voir que l’argent ne s’était pas corrodé et la plaie était magnifique. Soigneusement j’ai pris un échantillon de la culture bactérienne et appliqué un nouveau pansement d’argent en nylon.

Le lendemain matin, Sharon Chapin, un technicien expérimental de laboratoire qui avait pris une part active dans nos recherches, m’a montré les cultures bactériennes. le nombre de bactéries avait chuté de façon spectaculaire. Je suis allé faire part de la bonne nouvelle à John et changer en même temps son pansement, j’ai réalisé que je pouvais lui apprendre à faire ses propres pansements quotidiens à cause de mon emploi de temps surchargé et du fait qu’il avait plein de temps disponible, d’autant plus qu’il devait être le plus intéressé à faire le meilleur des pansements pour sa jambe.

C’était génial de pouvoir apprendre à un trappeur de rats musqués, qui avait abandonné l’école à seize ans, comment faire des pansements médicaux à l’état expérimental. Il apprenait vite et au bout d’un jour, il apprit à changer lui-même les pansements et également mesurer le courant électrique. À la fin de la semaine, le travail qu’il avait accompli était bien meilleur que celui que j’aurais pu faire, puisque nos cultures bactériennes étaient stériles, les cinq types avaient été tués.

La guérison des tissus mous, appelés « tissu de granulation », se répandaient et couvraient l’os et au bout de deux semaines, toute la base de la plaie était recouverte, cette même base qui avait été plus de huit pouces carrés d’os primaires était couverte de ce tissu rose. La peau commençait à pousser tout autour, du coup nous n’avions pas besoin de procéder à une quelconque greffe, alors qu’au départ nous l’avions envisagé.

J’ai décidé de prendre une radiographie pour voir combien d’os il avait perdu, je pouvais à peine le croire. Il y avait clairement une certaine croissance des os! Nous avions travaillé par un trou dans le plâtre, alors je n’avais aucune idée si la fracture était encore en vrac ou pas. Sans en parler à John pour éviter de lui saper tout espoir dans le cas où j’avais tort, j’ai enlevé le plâtre, tâté la jambe, et constaté que les différents morceaux avaient une certaine adhérence. John regardait, et quand j’ai fini d’examiner sa jambe, il souleva sa jambe en l’air triomphalement. Sa jambe tenait toute droite contre la gravité. Il avait un sourire aussi large qu’une autoroute à huit voies. « Je pensais que vous avez dit l’os n’aurait pas encore poussé, Docteur! »

Je n’avais jamais autant apprécié avoir eu tort, mais j’ai averti John de ne pas trop s’exciter jusqu’à ce que nous soyons sûrs de ces bonnes nouvelles. J’ai replâtré sa jambe et poursuivi le traitement encore un mois, jusqu’à ce que la peau soit entièrement cicatrisée. D’ici là, les rayons X montraient suffisamment de réparation pour justifier qu’on lui mette un plâtre pour marcher. John quitta l’hôpital avec des béquilles et promit de ne pas courir dans les marais jusqu’à ce que je lui ai dit que tout allait bien. Il ne revint pas avant deux mois. De retour à l’hôpital, Le plâtre était en lambeaux, et il marchait sans béquilles en souriant à tout le monde. les derniers rayons X confirmaient que la guérison était presque complète, et John retourna dans ses bois.

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Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

La baguette en argent (The Body Electric) N° 6

Dans cet article, je raconte donc l’histoire de John et comment le Dr. Becker a réussi à sauver sa jambe, je vais d’abord présenter le personnage et la situation et dans un prochain article sa guérison. Bien évidemment, tous ces articles sont tirés du chapitre huit du livre « The Body Electric ».

En décembre 1976, un jeune homme a été envoyé à notre clinique pour une amputation. John était un homme des bois et venait du Nord. Au visage tanné et durci, il se faisait une raison et prenait la chose avec philosophie. « Ce qui doit arriver arrivera », dit-il à travers ses lèvres serrées. Trois ans auparavant, il avait eu un accident de motoneige, lui cassant le tibia droit à trois endroits et une fracture du péroné, le plus petit os du bas de la jambe. Il avait été soigné dans un petit hôpital local, où les fractures avaient été infectées. Il avait subi plusieurs opérations afin de retirer les os morts et de traiter l’infection, mais les bactéries continuaient à se propager. Il est venu à nous avec la fracture toujours pas guérie et avec une cavité longue sur le devant de la jambe où l’on pouvait voir complètement les morceaux d’os morts et infectés. Il avait du mal à marcher dans un plâtre allant jusqu’à la hanche. Il était marié et père de cinq jeunes enfants, et sa jambe n’était évidemment pas le seul souci auquel il faisait face, en effet, l’autre était de pouvoir joindre les deux bouts.

« Quel genre de travail faites-vous ? » Je lui ai demandé.

« Je piège les rats musqués, Docteur. »

« C’est tout ? »

« C’est tout ce que je fais Docteur. »

« Comment diable faites-vous avec ce plâtre ? »

« Je mets une botte en caoutchouc jusqu’à la hanche pour protéger le plâtre, Docteur. »

Chasser le rat musqué est un travail difficile, pas un moyen facile pour gagner sa vie, même pour un homme avec deux bonnes jambes. » John, si vous deviez être amputé de votre jambe droite et porter une prothèse, vous ne pourrez plus faire cela. Que ferez-vous alors? »

« Je ne sais pas, sans doute rien. Probablement devenir fou. »

« Vous aimez vraiment votre travail dans les bois n’est ce pas? »

« Je ne ferais rien d’autre, Docteur. »

« Eh bien, allons-y ! Nous allons d’abord procéder aux formalités d’admission à l’hôpital. Quelque chose doit être fait, et j’ai une idée qui pourrait vous permettre de garder votre jambe. » Pour la première fois, John sourit.

Dans la lutte contre l’infection, la première étape consistait à identifier l’ennemi, les microbes. La blessure de John était un véritable zoo. Il y avait au moins cinq types différents de bactéries qui y vivaient. Même pour un seul genre, l’ostéomyélite est notoirement difficile à traiter. Très peu de sang atteint les cellules osseuses pour que les deux, les antibiotiques et les anticorps (agents de défense propre du corps) puissent parvenir là où ils sont nécessaires pour lutter contre les bactéries, et même s’ils parviennent, pas un seul antibiotique pouvait lutter contre tous les germes présents dans la jambe de John. Même un mélange d’antibiotiques créerait probablement un problème plus grave qu’elle n’en résoudrait, puisque toutes les bactéries résistantes à cette combinaison d’antibiotiques pourrait continuer à se répandre comme une traînée de poudre combien même les autres germes seraient détruits.

Les radiographies de la jambe de John étaient tout aussi chaotiques que ses cultures de bactéries, des morceaux d’os morts dans tous les sens sans aucune guérison, mais il fallait d’abord s’occuper de l’infection. Puisque nous devions utiliser un courant positif pendant un certain temps pour détruire les bactéries, j’avais peur de détruire une partie de l’os sain, j’ai donc dit à John que des mois après que nous ayons soigné la plaie et laissé cicatriser la peau, je voudrais le ramener à l’hôpital afin d’utiliser le courant négatif pour stimuler la croissance osseuse avec tout ce qui restait de l’os. Je ne pouvais pas promettre grand-chose puisque je n’avais pas encore essayé le nylon d’argent sur ce type de blessure, je lui expliqua qu’on pourrait rencontrer des problèmes inattendus. Mais John était d’accord avec moi qu’il n’avait rien à perdre, sauf sa jambe, que de toutes les façons son amputation était prévue si rien d’autre était fait.

Quelques jours plus tard, j’ai débridé la plaie et enlevé les tissus morts ainsi que les os morts. Il n’y avait pas grand-chose après mon intervention qui restait. C’était une énorme excavation qui partait presque de son genou à la cheville. Dans la salle d’opération, nous avons trempé un gros morceau de nylon d’argent dans une solution saline et l’avons posé sur la plaie. Il avait été coupé avec une queue pour permettre de brancher le courant électrique et aussi une sorte de tirette que nous pouvions garder au sec, à l’extérieur de la cavité. Nous avons emballé le tissu en place avec de la gaze imbibée de solution saline, enveloppant la jambe et connecté à la batterie.

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La baguette en argent (The Body Electric) N° 5

Dans ce volet, je poursuis ce que j’ai commencé dans le volet numéro quatre, ci-dessous, la suite des découvertes de Dr. Becker.

Pour traiter les blessures, cependant, il y avait un gros problème avec la technique. Son effet était encore trop localisé, et ne s’étendait que sur environ un quart de pouce de l’électrode. Pour les grandes surfaces nous avions besoin de quelque chose comme un morceau de moustiquaire en argent, mais cela aurait été coûteux et trop raide pour façonner aux contours d’une blessure.

Nous avions fait nos expériences cliniques avec le soutien financier d’une société multinationale qui fabriquait des équipements médicaux, cette société faisait nos « boîtes noires », les batteries de tous les circuits qui alimentaient nos électrodes.

J’ai discuté du problème avec le directeur de la compagnie un jeune chercheur, Jack TerBeek, et quelques semaines plus tard il revint avec un matériau fascinant. La NASA avait besoin d’un tissu électriquement conducteur, et une petite entreprise de fabrication avait produit un parachute en nylon enduit avec de l’argent. On pouvait couper n’importe quelle taille et le matériau était éminemment flexible.

C’était parfait. Bien que l’effet bactéricide des ions d’argent ne se répandait toujours pas au delà d’un quart de pouce de chaque point relié électriquement à la source d’alimentation, nous pourrions l’utiliser pour couvrir une large zone. Espérant que nous pourrions avoir un remède pour deux des pires cauchemars d’un orthopédiste, à savoir la pseudarthrose et l’ostéomyélite (infection de l’os).

Nous avons étudié la technique d’argent positive (voir les articles précédents pour comprendre de quoi il s’agit) dans le laboratoire et avons continué d’utiliser les électrodes négatives à stimuler la croissance osseuse chez des patients sélectionnés. Nos succès obtenus se propagèrent via les journaux et reportages télévisés. Nous commençâmes à recevoir des patients de toute la nation, mais nous ne démarrâmes pas un grand nombre de programmes expérimentaux en raison de mon point de vue conservateur. J’appliquais le même critère que précédemment, c’est-à-dire le traitement électrique devait être la dernière chance du patient.

Lentement nous acquîmes de l’expérience et en même temps nous cherchions ce que nos confrères faisaient pour rester informés sur leurs travaux. À compter de l’année 1976, quatorze groupes de recherche utilisaient des stimulateurs osseux sur quelque sept cents patients, pour la fusion des vertèbres et de fractures fraîches ainsi que des pseudarthroses, tous avec des résultats apparemment bons.

Nous avions utilisé le générateur électrique seulement sur treize patients. Nous étions les seuls à utiliser des électrodes d’argent, et je dois dire que le choix était tout à fait judicieux, tous les autres utilisaient des électrodes en acier inoxydable, le platine ou le titane. Nous utilisions une intensité de courant de 100 à 200 nano-ampères par centimètre d’électrode, tandis que les équipes de Brighton et la plupart des autres utilisaient de 10000 à 20000 nano-ampères.

Le faible niveau d’intensité que nous utilisions approchait l’intensité du courant que j’avais rencontré lors de mes recherches antérieures sur les corps des animaux, de plus cela minimisait les chances d’éventuels effets secondaires dangereux. Brighton et Friedenberg avaient trouvé un danger d’infection et d’irritation des tissus lors de mise sous tension de leurs électrodes avec un courant de haute tension à plus d’un volt. Nous avons pensé que cela ne pourrait se produire à une faible intensité telle que nous opérions, mais juste pour être sûr de ne pas dépasser une tension d’un volt, nous avons construit dans notre circuit une sorte d’alarme pour arrêter automatiquement le courant si celui ci aux deux bornes des électrodes produisait une différence de potentielle de près de I volt.

A cette époque, nous avions également soigné plusieurs autres cas d’ostéomyélite en inversant la polarité de la batterie de manière à laisser toute une journée les effets bactéricides de l’argent à l’électrode positive. Il n’y a eu aucune interférence sur la croissance osseuse, lorsque l’électrode négative était en place, il n’y a eu aucune croissance de bactéries infectieuses, et lorsque l’électrode positive était en place, il n’y a pas eu de destruction de cellules osseuses ou inhibition de la croissance osseuse. Notre confiance en cette méthode grandit davantage avec l’un de nos cas les plus difficiles, que nous avons traité et qui nous a également forcé à revoir nos théories.

Dans les prochains volets, je vais parler du cas de John (l’un des cas les plus difficiles dont parle Dr. Becker), un autre cas désespéré que le Dr. Becker a soigné dans son laboratoire et grâce à qui, sa technique a été encore améliorée et mieux cernée.

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La baguette en argent (The Body Electric) N° 4

Dans cet article, je continue d’exposer les découvertes du Dr. Becker sur les propriétés du métal argent combiné avec de l’électricité.

Sal reçut son diplôme de médecin chirurgien après son internat, quelques mois après que Jim ait quitté  l’hôpital en 1973. Sal avant son départ, passa tout son temps libre dans le laboratoire à nous aider à tester les propriétés bactéricides des électrodes. Quelques rapports précédents sur les effets antibactériens de l’acier inoxydable avaient indiqué des résultats peu compatibles, certaines expériences avaient été effectuées à l’aide d’un courant alternatif, d’autres avec un courant continu négatif, mais aucune étude qui permettait de tirer des conclusions systématiques.

Nous avons essayé des électrodes en argent, platine, or, acier inoxydable et cuivre, en utilisant un large éventail de courants, sur les quatre types disparates de bactéries, y compris Staphylococcus doré, l’une des plus courantes et les plus embarrassantes. Bientôt nous fûmes en mesure d’expliquer les incohérences antérieures: Tous les cinq métaux bloquent la croissance des bactéries aux deux pôles, tant qu’on applique un courant de forte intensité.

Malheureusement, l’autre revers de la médaille en utilisant un courant fort est qu’ils  produisent des effets chimiques toxiques, des changements dans le milieu traité, de la formation de gaz et de la corrosion, tous les métaux sauf l’argent. A priori, l’efficacité bactéricide de la plupart des métaux avec ces courants se traduit par un empoisonnement des bactéries et des tissus avoisinants.

Nos observations préliminaires se sont avérés être juste. L’argent métal au pôle positif tue ou désactive tous les types de bactéries sans effets secondaires, même avec des courants très faibles. Nous avons aussi essayé les fils d’argent sur les bactéries mises en culture de tissu conjonctif de souris et de la moelle osseuse, et les ions anéantissent les bactéries sans affecter les cellules de souris vivantes.

Nous étions certains que ce sont les ions d’argent qui font le travail, plutôt que le courant, quand nous avons constaté que la culture était imprégnée d’argent et pourtant le courant était coupé. Le seul autre métal qui eut les mêmes effets contre Staphylococcus que l’argent était l’or mais pas aussi bien que l’argent. Bien sûr, l’action de germes destructeurs de l’argent était connue depuis un certain temps.

Au tournant du siècle, les feuilles d’argent étaient considérées comme les meilleurs pansements pour la prévention de l’infection lors des blessures. L’éminent chirugien William Stewart Halsted écrivit en 1913 faisant référence à la pratique séculaire des pansements de fils d’argent dans les plaies «Je ne sais pas ce qui pourrait bien prendre sa place, je n’ai connu personne qui une fois après s’être familiarisée avec son utilisation pour se soigner l’abandonnerait pour autre chose. »

Avec l’avènement des médicaments contre les infections, l’argent est tombé en disgrâce, parce que les ions  se collent avidement aux protéines et ne pénètrent pas au-delà de la surface des tissus même. Certains des composés d’argent ont encore quelques utilisations spécialisées dans certains domaines, tels que les yeux, le nez, la gorge et des infections, et les Soviétiques utilisent les ions d’argent pour stériliser l’eau recyclée à bord de leurs stations spatiales, mais dans la plupart des cas, la médecine a abandonné le métal argent.

Les électrodes d’argent traversées par un courant électrique offrent plus d’avantages que les autres formes d’argent, toutefois, Il n’y a pas mieux que les ions d’argent pour accabler les tissus. Le courant « injecte »  les ions d’argent au-delà de la simple diffusion. En outre, il est bien adapté pour combattre contre plusieurs types de bactéries en même temps. Il tue même les souches résistantes aux antibiotiques, et combat également contre les infections fongiques.

Voilà quelques constatations du Dr. Becker qui découvre fortuitement le métal argent et grâce aux expériences qu’il mène, découvre la supériorité de ce dernier par rapport à d’autres dans le combat contre des bactéries. Dans le prochain article je vais poursuivre ses autres découvertes.

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Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

La baguette en argent (The Body Electric) N° 3

Cet article est le dernier volet de deux autres déjà écrits qui parachève l’histoire de la jambe droite de Jim soignée par Dr. Becker en 1972. Je vais présenter d’autres histoires tirées toujours du chapitre 8 du livre The Body Electric dans d’autres articles qui suivront.

Dans des essais préliminaires nous avons constaté que les électrodes d’argent, lorsqu’elles sont branchées  avec un courant positif (voir en bas de l’article la note personnelle) tuent tous les types de bactéries dans une zone d ‘environ un demi-pouce de diamètre, apparemment en raison des ions d’argent chargés positivement appliqués sur l’endroit grâce à une différence de potentiel.

Ce fut une découverte passionnante, parce qu’il n’y avait aucun antibiotique capable de tuer tout type de bactéries. Je me suis dit que si j’insérais le fil d’argent au niveau de la fractrure de Jim dans la région infectée, je pourrais en dernier recours faire passer un courant électrique dans l’électrode positive et peut-être sauver la jambe un peu plus longtemps. Bien sûr, le courant positif aurait pu retarder la guérison ou encore accélérer la destruction de la partie l’os sain encore davantage.

J’expliquai tout cela à Jim et lui dit que, s’il le voulait, je le ferais. Je voulais qu’il sache que la procédure à tester pouvait être potentiellement dangereuse. Avec des larmes dans ses yeux, il demanda, «S’il vous plaît essayez, Dr Becker. Je veux garder ma jambe».

Deux jours plus tard, Sal et moi-même avons opéré à travers un trou dans le plâtre. La fracture présentait aucune adhérence, on pouvait constater aucun signe d’amélioration. Nous avons retiré un petit morceau de l’os et planté l’électrode. Il y avait un fil dénudé dans la partie entre les extrémités osseuses; le reste du fil, en passant à travers les muscles et de la peau, était isolé de manière à fournir le courant négatif de très faible intensité qu’à l’os.

L’infection ne se propagea pas, et l’état d’esprit de Jim s’améliora. Comme je faisais ma tournée quotidienne trois semaines plus tard, m’a-t-il dit, «Je suis sûr que c’est en train de guérir. Je le sens!» J’étais encore un peu nerveux lorsque, six semaines après l’opération, nous retirâmes les électrodes et  puis le plâtre pour faire une radiographie. Je n’aurais pas du m’inquiéter. Non seulement les rayons X montrèrent beaucoup d’os nouveaux, mais quand j’examinai la jambe avec mes mains, elle semblait solide et la fracture renforcée par l’adhésion des deux morceaux! Nous avons mis un plâtre plus léger pour que Jim puisse marcher, et il quitta l’hôpital pour la première fois en seize mois. Six semaines, après la fracture avait guéri de manière à ce qu’on retire le plâtre complètement, et Jim commença la rééducation de son genou, qui avait raidi à force de rester immobile.

Tous les trous où des broches avaient été posées, en particulier un près de la fracture, présentait encore du pus, et Jim demanda, «Pourquoi ne pas utiliser le fil d’argent sur ce trou pour tuer l’infection? De cette manière, les bactéries n’infecteront pas le reste de l’os et je serai entièrement guéri »je ne pouvais qu’acquiescer. Si le trou que j’avais fait à travers le muscle pour y introduire l’électrode guérissait en se fermant à l’extérieur, l’infection serait plus susceptible de se propager au sein de l’os. Toutefois, je lui ai dit que le courant positif pourrait empêcher le trou de se former avec l’os, rendant un point de rupture possible dans l’os.

Nous avons mis donc l’électrode et avons utilisé le même courant que précédemment, sauf que nous avons inversé sa polarité. Je n’avais aucune idée combien de temps la laisser fonctionner, alors j’ai laissé arbitrairement une semaine. Rien ne semblait avoir changé. Peut-être un peu moins de pus, mais pas beaucoup moins, mais j’ai eu peur d’utiliser le courant positif davantage de peur d’affaiblir l’os.

Jim quitta l’hôpital et ne tint pas ses rendez-vous programmés dans la clinique. Un an plus tard il retourna sans préavis en disant qu’il était juste de passage à Syracuse et pensait que je voudrais savoir dans quel état était sa jambe. Il marchait normalement, sans douleur, en mettant son poids sur la jambe droite. Il m’a dit que le pus avait disparu une semaine après avoir quitté l’hôpital et n’avait jamais réapparu. Nous avons refait une radiographie et les rayons X montraient que  la fracture était solidement guérie et le fameux trou que j’avais fait pour introduit mon électrode était rempli d’un nouvel os. Par contre, l’emplacement des broches sur l’autre jambe (gauche) était toujours infecté, et j’ai dit que nous pourrions traiter ces infections dans quelques jours, puisque nous avions amélioré notre technique depuis. «Non, je ne suis que de passage,» répondit Jim. «Je n’ai pas un emploi. Je ne sais pas ce que je vais faire, mais je sais que je ne veux pas passer plus de temps dans les hôpitaux ».

Voilà donc l’histoire de Jim, je vais reporter d’autres histoires dans les jours à venir tirés du chapitre 8.

Note personnelle : les conclusions des travaux du Dr. Becker sur la régénération des membres étaient en partie de constater que, deux électrodes dont une plantée dans la partie saine de l’os et l’autre dans la partie endommagée délivrant un courant négatif permettait la régénération de l’os endommagé. En cas d’infection, le fait d’inverser le courant et grâce aux électrodes en argent, l’infection était endiguée, ce que Dr. Becker craignait, c’était du coup de stopper la régénération. Or visiblement,  dans le cas de Jim avant qu’il ne quitte l’hôpital le courant positif a permis d’enrayer  l’infection sans que celui ci ait un impact sur la régénération. Un courant négatif de très faible intensité avec une électrode en argent plantée dans la partie endommagée permit aux cellules spécialisées de se dédifférencier pour devenir des cellules souches pour ensuite se différencier en cellules spécialisées de tout type pour reconstituer tout l’ensemble du tissu osseux. C’est cela, la magie qui s’opérait sans qu’il y ait besoin d’amputer même si l’os s’est gangréné. Grâce à l’argent et l’électricité, il était tout à fait possible de sauver la jambe. Ce que fit le Dr. Becker pour Jim.

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Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.</p

La baguette en argent (The Body Electric) N° 2

Cet article est le second volet d’une série à venir sur le chapitre 8 du livre The Body Electric, ce chapitre s’intitule La baguette en argent, dans le premier volet j’ai introduit de façon très succinct Dr. Becker et dans celui ci, j’aborde l’histoire de Jim un de ses patients qui débarque dans son hôpital à Syracus.

Ce n’est qu’en 1972 que je me sentais prêt à essayer la stimulation électrique de la croissance osseuse chez l’homme. Zachary B. (Burt) Friedenberg, Carl Brigthon, et leur groupe de recherche à l’Université de Pennsylvanie avaient déjà signalé le premier succès de guérison d’un cas de pseudarthrose avec la méthode électrique deux ans avant.

Afin d’éviter d’éventuels effets secondaires et d’après nos travaux de recherche sur la régénération  d’une patte chez le rat, nous sentions que nous devions reproduire un signal (électrique) plus proche  de celui que l’on trouve dans la nature que ce qu’ils avaient produit.

Comme Friedenberg nous avons décidé de placer une électrode négative entre les morceaux d’os, mais en utilisant un courant beaucoup plus petit et une électrode d’argent plutôt que l’acier inoxydable. Nous avons pensé que l’argent serait moins susceptible à des réactions chimiques avec les tissus et mieux à même de transmettre le courant électrique. A cette époque, nous soignions un patient dont l’état semblait suffisamment préoccupant pour essayer la nouvelle procédure.

Jim était en mauvais état. Enrôlé lors de la guerre du Vietnam, il avait été réticent et un soldat rebelle. Il a survécu à la guerre et avait été transféré dans une base de l’armée au Kansas à la fin de 1970. Le soir du réveillon du nouvel an, il brisa les deux jambes dans un accident d’automobile. L’hôpital local lui mit des épingles ou broches percées à travers la peau et les os pour maintenir les pièces ensemble. Quand il fut transféré à l’hôpital de la base quelques jours plus tard, toutes les broches furent retirées en raison d’une infection.

Le médecin de Jim ne pouvait pas opérer à cause des bactéries, ils ont dû se contenter de le plâtrer. Parce qu’il avait cassé une jambe au-dessus du genou et une autre en-dessous du genou, il lui fallait un plâtre énorme appelé DHS. Il était resté entièrement recouvert de plâtre, de ses pieds jusqu’au milieu de sa poitrine, pendant six mois. En août, sa jambe gauche avait guéri, mais aucun progrès pouvait être constaté concernant le fémur droit. Les trous de quelques centimètres, que la pause des broches avaient engendré, étaient tout purulents, ce qui empêchait une intervention chirurgicale. Au mois de septembre de cette année, il a reçu une décharge médicale et transféré à l’hôpital de Syracuse VA.

Lorsque je l’ai vu pour la première fois, il était encore dans un plâtre énorme et imposant, bien que maintenant sa jambe gauche était guérie et donc libre, les deux morceaux du fémur droit étaient sans aucune adhérence. Il n’y avait rien dans la pratique courante à faire si ce n’est de laisser le plâtre et d’espérer. Six mois plus tard, l’espoir de Jim avait été entamé et quasiment disparu. Pour une année entière il était resté couché dans un lit sans quitter l’hôpital, même pour une brève visite. il exhala sa colère contre le personnel, puis le découragement l’envahit incapable de faire face à un avenir sans sa jambe droite.

Puis Sal Barranco, un jeune chirurgien orthopédiste dans sa dernière année d’internat fut affecté à mon service de l’école de médecine. Il avait déjà travaillé deux ans avant brièvement avec moi, un bon médecin, intelligent, travailleur et très intéressé par les patients. Il prit soin de Jim et passa de nombreuses heures à parler avec lui, il le conseillait. Rien ne semblait l’aider. Jim se refermait  de plus en plus sur lui et s’éloignait de nous.

Sal fut toujours intéressé par ce qui se passait dans le laboratoire. En fait, j’ai souvent essayé de l’intéresser  dans  une carrière d’enseignant et de chercheur, mais il a préféré la chirurgie et trouver sa récompense dans le fait d’aider les gens directement. En Février 1972, comme nous approchions de la phase clinique avec notre stimulateur pour les os, Sal me dit: «Vous savez, Dr Becker, vous devriez vraiment envisager de stimuler électriquement les fractures de Jim. Je ne vois pas d’autre solution. C’est sa dernière chance.

Le problème que j’avais à ce moment ci, c’était qu’aucun des patients que Friedenberg avait traité n’avait d’infection dans les os. Bien que les broches septiques de Jim n’étaient pas tout à fait à l’endroit de la fracture elles étaient placées suffisamment près pour plus de confort. Si en opérant pour introduire mes électrodes dans la fracture j’agitais les bactéries alors, la partie serait perdue. En outre, il est évident maintenant que l’électricité était le stimulus le plus important de croissance de cellules (voir note personnelle en bas de page). Même si elle pouvait guérir, nul ne pouvait être sûr de ce que ces cellules feraient à l’avenir. Elles pourraient devenir hypersensibles à d’autres stimuli et commencer à se développer de manière incontrôlée plus tard. C’était la première fois dans l’histoire de la médecine que nous pourrions commencer au moins un type de croissance volontaire. J’avais peur de commencer un programme clinique qui pourrait saisir le public d’extase et appliquer sur une grande échelle avant que nous en sachions assez sur la technique. Si des effets secondaires désastreux se manifestaient plus tard, nous pourrions perdre l’élan vers une avancée révolutionnaire en médecine. J’ai décidé que si j’expliquais bien ce que nous allions faire, avec toutes les incertitudes, et de laisser le patient choisir, cela serait sur le plan éthique bien.

Quant à l’infection, pendant plusieurs années nous avions été à la recherche d’un moyen d’arrêter la croissance. Mes expériences avec Bassett sur les chiens en 1964 avaient suggéré que, tout comme nous avons pu obtenir une croissance grâce à  une électricité négative, ainsi on pourrait la désactiver avec un courant positif. Si ceci s’avérait vrai, cela pouvait évidemment être d’une grande importance dans le traitement contre le cancer. Puisque notre programme de recherche était destiné à une utilisation immédiate de nos résultats, nous ne pouvions pas s’évertuer à en faire au delà de ce pour quoi nous avions obtenu comme subventions, les équipements électroniques pour permettre de faire des tests sur les cellules cancéreuses coûtaient chers, nous nous sommes donc contentés à explorer le domaine des bactéries.

Dans le prochain volet, je vais aborder la suite de l’histoire de la jambe droite de Jim …

Note personnelle : Le Dr. Becker vient de démontrer pendant les 7 premiers chapitres, entre autres que certaines cellules osseuses (chez le rat, le lapin) soumises à un courant électrique constant et négatif d’une intensité très faible peuvent redevenir des cellules souches pour se  différencier en plusieurs types de cellules nécessaire pour fabriquer un os pourri par exemple, dans le cas de Jim, non seulement  il y avait une infection due aux bactéries, mais l’os pourrissait, ce qui rendait la tâche compliquée, or à l’époque, il n’était pas envisageable que des cellules spécifiques osseuses sous l’impulsion électrique deviennent des cellules souches pour ensuite se différencier et ainsi refabriquer du tissus osseux telle une usine de fabrication de tissus osseux pour d’une part éviter que l’os pourrisse davantage, mais également calfeutrer afin d’obtenir un os d’un seul tenant. Ce qui était révolutionnaire n’était pas tant que l’argent était bactéricide mais qu’il existe un état électrique spécifique et des cellules spécifiques qui ont la capacité sous l’impulsion électrique de devenir des cellules souches pour redevenir toute sorte de cellule de types variés afin de donner naissance à une régénération.

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Le métal argent est biocide mais également toxique

Le métal Argent (Ag) est un élément du tableau périodique des éléments qui fait partie des métaux de transition ayant pour numéro atomique-47 et une masse atomique 107,87.

Les usages médicinaux de l’argent ont été documentés depuis l’an 1000 avant Jésus Christ. L’argent est un complément de santé dans la médecine traditionnelle chinoise et indienne ayurvédique. Son action comme un antibiotique vient du fait qu’il s’agit d’un toxique biocide sans aucune limitation.

Les agents biocides et antimicrobiens à base d’argent métal sont utilisés comme conservateurs pour le bois. Dans la consommation d’eau, les désinfectants à base d’argent et de cuivre sont utilisés dans 119 hôpitaux et dans les  systèmes de distribution des eaux dans des hôtels pour se prémunir des agents infectieux (par exemple, Legionella).

L’argent et le cuivre, sont couramment utilisés pour inhiber la croissance bactérienne et fongique dans les élevages de poulets et le nettoyage après la récolte des huîtres. L’argent est utilisé pour stériliser l’eau recyclée à bord de la station spatiale MIR et de la navette spatiale de la NASA.

Le produit Microdyn (argent colloïdal dans de la gélatine) est vendu dans les supermarchés pour désinfecter les salades et l’eau potable (notamment au Mexique). La société Johnson Matthey spécialiste de produits chimiques (Nottingham, UK) a développé un composite inorganique (qui permet la libération lente  de molécules d’argent) comme un agent de conservation dans les cosmétiques, articles de toilette, et autres produits sensibles relatifs à l’hygiène.

Au Japon, un nouveau composé (Amenitop, gel de silice microsphèrique contenant un complexe  à base de thiosulfate d’argent) est mélangé à la matière plastique pour une protection antibactérienne durable. L’halogénure d’argent est souvent incorporé dans les verres photochromatiques des lunettes (sur ordonnance) pour une protection du rayonnement solaire, permettant de diminuer l’intensité de la lumière.

Il est important de surveiller la résistance à l’argent, car la technologie moderne a développé une large gamme de produits qui dépendent de l’argent comme un élément clé pour combattre les microbes.

Dans la fin des années 1970, Robert O. Becker a découvert que les ions d’argent favorisaient la croissance osseuse et  combattaient les bactéries environnantes. L’argent tue quelque 650 organismes pathogènes différents. Des pansements à base d’argent ont été largement utilisés comme traitement des infections dans les brûlures, les plaies ouvertes et les ulcères chroniques.

Les nanoparticules d’argent et les ions d’argent Ag+ (qui sont véhiculés) peuvent être bénéfiques dans la cicatrisation des plaies chez les diabétiques qui est souvent retardée, les plaies des diabétiques sont souvent sujettes  à des infections secondaires. Ces nanoparticules peuvent aider les patients diabétiques au début de la cicatrisation des plaies avec des cicatrices minimes. Le nitrate d’argent est toujours un antimicrobien couramment utilisé dans le traitement des plaies chroniques.

Source voir ci-dessous :

NANOTECHNOLOGY IN MEDICINE AND ANTIBACTERIAL EFFECT OF SILVER NANOPARTICLES

MRITUNJAI SINGH, SHINJINI SINGH, S. PRASAD, I. S.GAMBHIR
Department of Medicine, Institute of Medical Sciences, Banaras Hindu University,
Varanasi, INDIA-221005
Biochemistry & Molecular Biology Lab., Department of Zoology, Banaras Hindu
University, Varanasi, INDIA-221005

Digest Journal of Nanomaterials and Biostructures Vol. 3, No.3, September 2008, p. 115 – 122

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Une étude parmi tant d’autres effectuée par des chercheurs sur les nanoparticules d’argent

Il y a quelque temps de cela, je suis entré en contact avec un chercheur physicien ouzbek, qui s’appelle R.R. KHAYDAROV de l’institut de Physique Nucléaire situé à Ulugbek, 100214 Tashkent, Uzbekistan. Ce monsieur a travaillé avec 4 autres chercheurs australien (spécialiste de métaux), russe, allemand (un chimiste) et un sud coréen.

Alors, vous allez me dire pourquoi aller si loin, n’y-a-t-il pas de chercheurs en France ? Eh bien si, c’est juste que je suis tombé par hasard sur son adresse de courrier électronique, j’ai tenté ma chance en lui adressant un courrier pour obtenir son étude et ce dernier me l’a transmise prestement.

J’ai donc commencé à la lire et je l’ai trouvée très intéressante. Premier point, c’est le demandeur de l’étude qui m’a interpellé, devinez qui est le demandeur ? C’est l’OTAN, du moins je suppose, car c’est l’insigne de l’OTAN que l’on remarque quand on ouvre le document avec l’inscription « NATO Science for Peace And Security Programme ». Cette étude s’insère dans un livre dont le numéro ISBN est 978-1-4020-9489-7.

Bon, après ces quelques préliminaires, que découvre-t-on d’intéressants pour nous autres communs des mortels ?

Le but recherché est l’étude bactéricide de l’argent.

Je cite

L’effet bactéricide de l’argent sous forme nanoparticulaire (obtenu grâce à un procédé électrochimique original) sur Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Aspergillus Niger et des cultures Penicillium phoeniceum a été étudié. Les tests effectués ont démontré que la synthèse des nanoparticules d’argent – une fois ajoutée à de la peinture à l’eau (étrange n’est-ce-pas ?) ou des tissus de coton montrent un effet antifongique et antibactérien prononcé. Il a été montré que les petites nanoparticules d’argent ont une plus grande efficacité antibactérienne et antifongique. Le document propose également une revue de la littérature scientifique concernant les développements récents dans le domaine de la toxicité des nanoparticules d’argent et ses effets sur l’environnement et la santé humaine.

Fin de citation

Maintenant, je vous propose de regarder quelle est cette méthode électrochimique originale pour fabriquer des nanoparticules d’argent. Eh bien, je vous dis que nous en sommes pas très loin. Voyons cela de près.

Je cite

Le processus de synthèse électrochimique de nanoparticules d’argent est basé sur une méthode peu coûteuse de deux électrodes en argent placées à la verticale, qui forment l’anode et la cathode, face-à-face à 10 mm de distance. Les électrodes sont immergées dans une cellule électrochimique remplie avec 500 ml d’eau distillée obtenue à l’aide d’un distillateur de marque DE-25 fabriqué en Russie.

Dans les essais rapportés ici, l’électrolyse a été effectuée pendant 1 h à la plage de température de 325-340 kelvin (52-67 °c) avec une tension constante de 20 volts, un changement de polarité du courant électrique entre les électrodes avec une périodicité de 4 min, ainsi qu’une agitation vigoureuse au cours du processus de l’électrolyse ont été appliqués afin de réduire l’agglomération des particules. Les nanoparticules d’argent ainsi obtenues  ont été stockées dans des récipients en verre dans des conditions normales de température et de pression.

Fin de citation

Qu’ont-ils découvert dans leur solution obtenue ?

Je cite :

Il a été démontré par des mesures DLS (Dynamic Light Scattering en français mesure par Diffusion dynamique de lumière ou ici) qu’un échantillon de la solution obtenue comme décrit ci-dessus ne contient pas seulement des nanoparticules d’argent (en effet, ils considèrent les petites particules d’argent et les ions d’argent qu’ils réduisent à des atomes d’argent comme des particules nanométriques), mais aussi une petite quantité de particules d’argent sous forme colloïdale dont leur taille est supérieure à 100 nm .

Fin de citation

Grâce à des techniques de filtration et de réduction chimique de

Ag+1(cation d’argent) + e → Ag°(atome d’argent)

et

Ag2O + H2O2 → 2Ag +H2O + O2

ils réduisent le ratio entre les particules d’argent et des ions d’argent.

Pour ce qui est de la concentration de l’argent sous forme nanoparticulaire.

Je cite :

L’effet antibactérien des colloïdes d’argent avec les concentrations de 47.5, 42.5, 22.6 et 11.3 ppm est présenté vis-à-vis de celui des antibiotiques connus. Les concentrations d’argent ont été sélectionnées de manière à correspondre aux concentrations maximales d’argent utilisées dans des « nanoproduits » de consommation qui sont actuellement disponibles sur le marché.

La comparaison des zones d’inhibition de croissance (voir ici pour plus de détail) autour des disques imprégnés de divers antibiotiques et des nanoparticules Ag, l’on peut voir que la solution d’argent sous forme de nanoparticules démontre un effet antimicrobien certain. L’intensité de l’effet est augmentée avec la concentration de la solution.

… en considérant que la concentration d’argent utilisée dans l’expérience a été environ 20 fois inférieure à celle des antibiotiques, on peut s’attendre à ce que les nanoparticules d’argent seraient mieux que (l’ampicilline, la pénicilline et Tétracycline) les antibiotiques avec les mêmes concentrations.

… les nanoparticules d’argent auraient une plus grande efficacité antibactérienne, si leur taille était petite. Les essais CMI (en anglais MIC Minimum Inhibitory Concentration) Concentration Minimale Inhibitrice menés ont également montré clairement que la technique électrochimique proposée permet une très haute activité antimicrobienne des nanoparticules d’argent.

… nous supposons que ces résultats sont principalement liés à la haute pureté des nanoparticules obtenues par notre technique électrochimique sans tensioactifs.

Nos récents essais microbiologiques ont confirmé l’effet antifongique de la peinture à l’eau modifiée avec des nanoparticules d’argent sur des cultures d’Aspergillus Niger et de Penicillium phoeniceum. Il a été montré en particulier que la concentration de 20 ppm de nanoparticules d’argent (taille moyenne de 50 nm) et une concentration de 3 ppm (taille moyenne de 15 nm) ont les mêmes effets antifongiques, des nanoparticules d’argent plus petites avaient une plus grande efficacité antifongique à des concentrations plus faibles.

Des essais sur des tissus de coton modifiés à l’aide de nanoparticules d’argent, dans lesquels une solution à 20 ppm  d’argent (Ag) avec des tailles moyennes de 50 nm a été utilisée, ces tests ont confirmé aussi leurs effets  antibactériens et antifongiques; La croissance de ces espèces de champignons dans le voisinage des échantillons traités avec une solution colloïdale de nanoparticules d’argent (Ag) a été supprimée.

Fin de citation

Alors quels sont les effets secondaires sur l’environnement et sur les humains ?

Je cite :

Malheureusement, les études existantes sur la « nanotoxicité » ont été concentrées sur une évaluation empirique de la toxicité des différentes nanoparticules, avec moins d’égards accordé à la relation entre les propriétés des nanoparticules et de toxicité. Ainsi, il existe un besoin évident pour de nouvelles études sur le développement d’une base de données sur l’efficacité bactéricide des nanoparticules d’argent comme une fonction de leur taille et la composition.

Les matériaux à base d’argent ont été largement utilisés au cours des dernières décennies dans le domaine médical,  des laboratoires photographiques, etc. Il n’y a pas longtemps, le rejet annuel d’argent dans l’environnement à partir de déchets industriels et des émissions a été estimé à environ 2500 tonnes, dont 150 tonnes ont fini dans les eaux usées.

les concentrations maximales d’argent rejetées dans l’environnement sont réglementées par les agences de protection environnementale à différents niveaux dans différents pays. La toxicité de l’argent dans l’environnement a été bien documentée dans des études menées au XXe siècle. Ces études montrent que l’argent est  principalement toxique dans la phase aqueuse et sa toxicité dépendrait de la concentration des ions d’argent libre.

Quant à l’impact sur la santé humaine, la littérature scientifique du siècle dernier a cité notamment des cas de décoloration gris-bleu de la peau (argyrie) ou des yeux (argyrose) survenant lorsque le seuil accepté pour l’argent et ses composés a été dépassé.

Au XXIe siècle, la croissance importante des demandes de nanoparticules d’argent dans diverses branches de l’industrie ainsi que son utilisation dans des produits de consommation a causé de nouvelles préoccupations. Les nanoparticules d’argent pourraient avoir un effet toxique sur l’environnement et la santé humaine. Il y a une perception publique que les nanoparticules d’argent n’exercent pas de discrimination entre les différentes souches de bactéries et sont susceptibles de détruire les microbes bénéfiques à d’autres organismes et les processus écologiques.

Malheureusement, seules quelques enquêtes scientifiques sur la cytotoxicité de nanoparticules d’argent ont été menées à ce jour. Par exemple, des tests de toxicité in vitro des nanoparticules d’argent dans les cellules de foie de rat par Hussain et al. ont montré que l’exposition à de faible niveau donnait lieu à un stress oxydatif, de la contraction cellulaire et de l’affaiblissement de la fonction mitochondriale. Les nanoparticules d’argent sont également apparus comme étant très toxiques pour les cellules souches germinales in vitro des souris, ainsi elles réduisent radicalement la fonction mitochondriale et provoquent une fuite accrue des ions à travers les membranes cellulaires.

… en considérant les études sur la cytotoxicité des nanoparticules, il est important de garder à l’esprit que les résultats obtenus in vitro peuvent différer de ce qui se trouve in vivo et ne sont pas nécessairement cliniquement pertinents, il convient également de noter que certaines études sur la cytotoxicité d’argent rapportées ont été effectuées en utilisant des concentrations anormalement élevées des nanoparticules d’argent.

… Il serait juste de dire que le mécanisme de l’effet bactéricide des nanoparticules d’argent n’est pas bien compris pour le moment. Lok et al. ont récemment rapporté que «les nanoparticules d’argent représentent un système physico-chimique particulier qui confère leur activité antimicrobienne aux ions d’argent Ag+ ».

Si cette conclusion est vérifiée alors la plupart de bioaccumulation et les questions relatives à la toxicité des nanoparticules d’argent peuvent être considérées comme du point de vue du potentiel toxique des ions d’argent, qui est documenté suffisamment bien. Comme en vertu de conditions environnementales naturelles, l’argent ionique est facilement transformé en composés non réactifs, cela signifierait que les risques environnementaux de la toxicité des nanoparticules d’argent ne sont pas aussi graves que la perception populaire le prétend …

Fin de citation

Bon voilà, la méthode de fabrication de l’argent colloïdal que nous autres utilisons ne diffère pas énormément avec celle utilisée par ces chercheurs. Il n’est pas utile d’investir beaucoup d’argent dans des appareils sophistiqués pour en fabriquer. Cette étude a été réalisée il y a tout juste un an, en juin 2009. Si vous êtes intéressés par les références, il faut regarder dans le document ici. Il m’a fallu un jour complet pour étudier et traduire quelques passages de l’étude. J’espère que cela pourra vous servir.

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Des colloïdes comme germicides et désinfectants

Je viens de traduire de l’anglais le début du chapitre VIII du livre Use of colloids in health and disease (p. 67-70)

Depuis longtemps, le souhait des médecins et des experts sanitaires a été de trouver une série de substances qui seraient germicides et inoffensives pour l’homme, voire des animaux et des oiseaux.

Plusieurs tentatives ont été faites pour obtenir des composés analogues à l’acide phénique ou le phénol,  un antiseptique puissant et possédant une faible toxicité, mais malheureusement, les résultats obtenus ont atteint un maigre succès. D’autant plus que le corps humain est composé d’un nombre indéterminé de cellules et que toute substance qui tue les bactéries ou d’autres organismes causant les maladies, est presque certain d’avoir une  action similaire sur ces cellules.

Par conséquent, l’action que doit mener l’antiseptique sur les bactéries sans affecter les cellules tout en ne présentant pas de toxicité, reste à démonter.

En outre, certains des germes les plus virulents sont capables de prospérer dans les solutions d’acide phénique (phénol) et d’autres désinfectants bien connus qui s’avèrent être toxique pour les êtres humains, de plus l’évolution des germes d’un genre vers d’autres rend presque chimérique la recherche d’un « germo-poison » générique qui est non toxique pour les êtres humains et efficace

Heureusement, la reconnaissance des bactéries et leurs produits comme étant essentiellement un caractère colloïdal a grandement facilité l’étude de la désinfection. Tout le monde sait aujourd’hui que malgré le fait que les bactéries soient vivantes et en raison de leur caractère colloïdal, elles produisent des toxines d’autres substances qui peuvent être détruites par des substances qui portent une charge électrique opposée à celle des bactéries.

L’effet d’un désinfectant ordinaire sur les bactéries est le résultat de son adsorption par cette dernière, formant ainsi un composé chimique, comme cela semble être le cas avec du formol, ou une répartition des différentes phases, conformément à la loi bien connue de l’adsorption des colloïdes.

Dans ce dernier cas, des colloïdes de charge électrique opposée vont se précipiter, jusqu’à ce qu’il y ait équilibre, si par contre, aucun des deux formes de colloïdes est en excès, aucune précipitation n’aura lieu.

Le grand avantage de traiter des germes avec des colloïdes réside dans le fait qu’ils ne soient pas nocifs en terme de toxicité lors de la destruction des bactéries dans les corps. Dans d’autres cas, lorsque l’utilisation de phénol et d’autres substances toxiques n’est pas nécessaire, leur faible coût peut être pris en considération. Certains des résultats les plus fructueux dans ce domaine de la  recherche sont ceux les découvertes de Henry Crookes en 1910 qui mettent en évidence l’efficacité germicide de certains métaux dans leur état colloïdal tout en étant tout à fait inoffensif pour l’homme.

Il a été démontré que certains métaux finement divisés ont une action toxique faible sur les formes inférieures de la vie végétale, et que le pouvoir germicide de certains sels métalliques dépend dans une très large mesure du degré d’ionisation et des propriétés spécifiques de chaque type d’ions, ceux  des métaux ayant le plus grand pouvoir germicide. En d’autres termes, plus dur est la libération d’ions du métal dans une solution, plus grand est le pouvoir germicide de la solution!

En recombinant les ions du métal pour former des colloïdes, ces derniers peuvent être appliqués à de fortes concentration pour un meilleur résultat. L’importance de cette double forme (ions ou colloïdes) a été largement occultée, en partie par les propriétés germicides de certaines substances en dehors de leur degré de dissociation ionique, en partie par la manière dont certaines substances sont adsorbés par les produits qui accompagnent les bactéries et sont ainsi rendus inertes avant que ces dernières soient détruites, et en partie à cause de l’ignorance des moyens de préparation des métaux à l’état colloïdal sous une forme suffisamment stable pour leur administration en tant que médicaments.

Tout aussi regrettable est le décès de M. Crookes, qui n’a pas été en mesure de poursuivre les résultats de sa découverte, quoique les difficultés ont maintenant été surmontées et sont d’un intérêt historique. Il est maintenant définitivement connu que les propriétés germicides de certains métaux à l’état colloïdal sont basées en partie sur l’action chimique des métaux eux-mêmes, différents métaux ayant une plus grande action spécifique sur certaines bactéries que sur d’autres, mais parce que ces métaux sont dans un état colloïdal en solution.

Parmi les métaux à l’état colloïdal dont l’or et l’argent qui sont les plus connus sont constitués de particules minuscules, tels que ces dernières aient suffisamment d’espace afin d’être en mouvement, sans pourtant se toucher. En outre, en vertu d’une propriété bien connue en physique des particules ayant une charge électrique, les particules ont tendance à repousser les unes les autres et ainsi accroître la stabilité du liquide. Lorsque ces particules métalliques sont en suspension ou dans cet état intermédiaire que l’on nomme colloïdal, sont ajoutées dans un liquide, si des particules portant la charge électrique opposée sont présentes, une précipitation se produit rapidement.


Les vues présentées sont les miennes et peuvent évoluer sans qu’il soit nécessaire de faire une mise à jour dans l’article même. Il se pourrait que j’apporte des rectifications ou évolutions dans l’avenir dans un autre article, si de nouveaux éléments viennent contredire mes propos. Les articles présentés ne constituent en rien une invitation à suivre aveuglement.

Les bienfaits thérapeutiques des bas de contention Juzo® en argent

Voilà, j’ai traduit un texte de l’anglais que vous trouverez au format pdf ici. Ce cas clinique a été traité au centre des blessés d’Akron General Medical.

Les propriétés antibactériennes et de guérison des ions d’argent ont été largement documentées. L’argent est un puissant agent bactéricide lorsqu’il est utilisé dans le traitement des brûlures, coupures, blessures et d’égouttage de lésions cutanées.

Les doses thérapeutiques de l’argent peuvent effectivement réduire le nombre de bactéries qui vivent sur une surface avant d’être stérilisée et en théorie permettre la guérison de la plaie. Pour les patients présentant des ulcères de jambe récurrentes, l’argent est seulement une partie du traitement.

Il est également possible que la réduction des bactéries sur la peau pourrait prévenir une dégradation future de la peau et une ulcération, comme il est bien établi que la colonisation du Staphylocoque doré est importante chez les patients avec une Dermatite atopique.

Les thérapies de contention ont été utilisées pour prévenir les pathologies veineuses. Les différents types de bas de contention sont utilisés pour diminuer la fréquence de réapparition des ulcères des jambes en réduisant la pression à l’intérieur des veines et en augmentant la vitesse du flux de sang veineux. Les inconvénients des thérapies de contention sont souvent dus à la difficulté d’enfiler les bas et de les porter à cause de la chaleur qui devient très désagréable. En combinant l’argent avec les techniques de contention, les bas assurent une certaine fraîcheur, diminuent l’aspect désagréable et préviennent la formation d’œdèmes tout en diminuant la fréquence de formation de plaies récurrentes.

Les preuves démontrant l’efficacité de bandages de contention munis de fils d’argent sont limitées à une seule étude qui présente la microcirculation de l’épiderme.

Une femme caucasienne âgée de 89 ans était suivie dans le centre des blessés d’Akron General Medical depuis le 2 novembre 2007. Sa principale plainte était la douleur. Depuis trois mois, le membre inférieur de sa jambe droite avait enflé et suintait avec une peau qui se craquelait.

Elle avait été sujette de par le passé, à de l’hypertension, aux maladies vasculaires et d’artère coronaire, aux ulcères chroniques aux jambes avec de la phlébothrombose, aux lymphœdèmes, avec des douleurs dans les jambes, avec une alternance de suintement de la peau et une sécheresse périodique et une perte de la mémoire due à un accident vasculaire cérébral.

La patiente est restée dans un établissement de soins prolongés. Au début, l’ouverture de son ulcère principal sur la jambe ne mesurait que 1.3cm sur 0.8cm sur 0.1cm. Il y avait un écoulement sérosanguinolent de façon modérée. Les bords de la plaie étaient lisses et le lit de la plaie contenait de tissus granuleux bien rouges et épais. La peau sur le membre affecté étant érythémateuse, il fallait la laisser se refroidir pour toucher. Les impulsions via Doppler ont été faibles.

Le traitement comprenait de la pommade hydratante sur la peau, un pansement à base d’ions d’argent et d’alginate (voir cette page http://www.cicatrisation.info/livre/module_2/leguyadec_pansement.htm) sur la plaie (changé trois fois par semaine), des compresses légères, surélévation du membre affecté lorsque la patiente était en position couchée, des déplacements fréquents avec de la thérapie physique, et des séances de 40 minutes tous les soirs de compressions pneumatiques en prévention de TVP.

Lors de la visite de suivi du 16 Novembre 2007, la blessure initiale avait été guérie. Quoiqu’une nouvelle blessure s’étant ouverte entre temps (1cm sur 0.5 cm sur 0.1 cm) avec un écoulement sérosanguinolent. Une évolution de la dermatite de la peau de la jambe droite s’est accentuée avec notamment une enflure importante. Cependant, la douleur était devenue modérée selon la patiente.

La patiente a été traitée à nouveau avec le même pansement à base d’ions d’argent et d’alginate sur la plaie ouverte (changé trois fois par semaine), ainsi qu’une crème corticostéroïde appliquée deux fois par jour et un dispositif de contention à quatre couches, qui a permis de diminuer l’œdème. Bien que l’ulcère ait été guéri, des changements au niveau de la peau, tels qu’une croissance de l’épaisseur de la taille de la jambe, suintement et une pigmentation due aux dépôts d’hémosidérine lors de la visite du 30 novembre 2007 étaient visibles.

A ce moment là, des bas de contention Juzo® ont été mis à la jambe de la patiente pendant sept jours, après quoi, la taille de l’épaisseur de la jambe est redevenue normale, le suintement devint beaucoup moins important, la coloration de la peau changea pour redevenir normale, par contre l’œdème resta inchangé. La patiente ne soufrait plus d’aucune douleur.

Après avoir porté les bas de contention Juzo® (fabriqué avec la technologie X-Static®) pour une nouvelle période de sept jour tout en les retirant la nuit, la patiente ne présentait plus aucune ulcération, de suintement, de grosseur dans la jambe, de peau craquelée ou des lymphœdèmes.

Les déclarations de la patiente et de la famille ont été les suivantes : « les bas de contention sont agréables à porter » et « les jambes de ma mère se portent à merveille ». Les bas de contention Juzo® garnis avec des fibres d’argent (fabriqué avec la technologie X-Static®) ont permis de guérir la peau de la patiente en enrayant les lymphœdèmes et prévenir les ulcération répétitives ainsi que soulager la douleur.

Les facteurs qui ont permis de guérir, peuvent être attribués à l’utilisation de l’argent métal dans les bas de contention, la conformité et le confort  des bas de contention et l’aide prolongée apportée par le personnel soignant.

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Un peu d’histoire autour de l’argent colloïdal

Beaucoup d’articles et de livres dans la littérature médicale parlent de l’utilisation de l’argent depuis plusieurs siècles. La Documentation sur l’usage scientifique de l’argent colloïdal a commencé à la fin du 19ème siècle et a connu un essor impressionnant pendant la période 1910/20.

Alfred B. Searle, dans un livre intitulé « L’utilisation des colloïdes dans la santé et la maladie » (déjà évoqué ici Extraits tirés de « USE OF COLLOIDS IN HEALTH & DISEASE » sur l’argent colloïdal), publié en 1920, retrace les commentaires des dizaines d’articles sur l’argent colloïdal dans des revues aussi respectées telles que, « Lancet » et le « British Medical Journal » ainsi qu’un large éventail de résultats de son propre travail. Ce livre est à lire, bien que ce vieux classique est très difficile à trouver (j’ai réussi à avoir une copie électronique sur Internet).

Ces chercheurs ont d’abord étudié une dizaine de métaux en suspension colloïdale et ont constaté que deux métaux, l’argent et le mercure, sont des tueurs de bactéries. Ces deux métaux ont été utilisés pour traiter une grande variété d’aliments pendant de nombreuses années. La suspension colloïdale du mercure, bien qu’efficace pour tuer les bactéries, a causé des dommages aux patients en sorte que son utilisation a diminué avec le temps.

Les travaux de Crookes Henry [1910] ont montré que les suspensions de mercure tuent les bacilles de « coli communis » ou Escherichia coli en deux minutes et ces derniers sont tués en six minutes à l’aide des colloïdes d’argent. Toutefois, la concentration de l’argent qui a été utilisée pendant cette époque était beaucoup plus élevée par rapport à celle acceptée de nos jours. Comme ces expériences ont été effectuées avant l’avènement du microscope électronique, on connaissait peu la vraie nature des suspensions d’argent colloïdal.

A partir des travaux de ces chercheurs vint alors la fameuse phrase souvent citée «aucun microbe connu ne peut résister à l’effet biocide des colloïdes d’argent au delà de six minutes dans des expériences menées au laboratoire».

Une autre étude intéressante du début du siècle dernier est l’œuvre de Simpson et Hewlett publiée dans le Lancet en 1914. Ils ont utilisé une suspension colloïdale d’argent pour tuer le bacille de la typhoïde en 15 minutes à 500 ppm et en deux heures à 5 ppm. C’était la première fois que de faibles concentrations d’argent colloïdal ont montré leur efficacité. Hewlett et Simpson ont démontré l’avantage des éléments colloïdaux de faible concentration, qui restent inoffensifs pour le patient.

Ces articles et livres sont quelques exemples des nombreuses études menées dans ces premiers jours. Alors que les recherches sur l’argent colloïdal diminuèrent dans les années 1940 et 1950, un article en 1966 par Brentano, et al. au « Forum Surgical » présenta leurs essais d’argent ionique et colloïdal et les mélanges des deux dans le traitement des victimes de brûlures avec des résultats très favorables. Ils ont testé de nombreux autres matériaux avant de déterminer que l’argent était plus efficace, notamment contre Pseudomonas aeruginosa, ce bacille est l’un des facteurs majeurs des aggravations des brûlures.

Dans une série d’articles dans les années 1970 et 1980, une équipe de recherche de l’hôpital vétérans de l’administration à New York, produit de l’argent colloïdal à partir d’électrodes placées à l’intérieur et sur le corps avec des résultats remarquables en tuant les bactéries et en soignant certains cas très compliqués. Dr. Becker [1985] a conclu que ce que ces personnes avaient découvert était connu depuis des siècles, c’est-à-dire que l’argent était un germicide. Malheureusement, quand les antibiotiques ont été découverts, l’utilisation clinique de l’argent comme antibiotique a été abandonnée.

Au début du siècle dernier, l’argent colloïdal était utilisé intensivement. Cependant, dans les années 40, avec l’introduction des antibiotiques, l’utilisation de l’argent colloïdal, ainsi que les recherches dans les laboratoires déclinèrent considérablement. L’enthousiasme pour les antibiotiques prit de l’essor à tel point qu’en 1969 le chirurgien en chef des États-Unis a témoigné devant le Congrès, « Le moment est venu de fermer le livre sur les maladies infectieuses ». Or, on sait aujourd’hui que les différentes bactéries deviennent réstistantes aux antibiotiques.

Traduit de l’anglais, source => Silver Colloids Do they work? Ronald J. Gibbs Newark, DE 19711


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Où peut-on trouver de l’argent avec une pureté de 99,999%?

Cette semaine, j’ai reçu une question d’un lecteur du blog me demandant si je connaissais où acheter de l’argent pur à 99,999%.

Ma réponse a été tout simplement non. Je n’ai aucune idée où trouver de l’argent avec une telle pureté. Ce qu’il faut savoir, c’est que l’argent comme l’or sont deux métaux ductiles, une propriété remarquable mais pas très avantageuse dans la fabrication de bijoux ou de petites pièces. Donc, les professionnels sont obligés de rajouter des métaux vils comme le cuivre pour durcir l’argent afin que la pièce ne se déforme pas. Tout ceci pour dire, que trouver de l’argent avec une pureté de 99,999%, je ne sais pas si cela existe, à moins des gros lingots et encore.

De plus, cette pureté exceptionnelle n’est pas aussi importante dans le cadre de la fabrication de l’argent colloïdal, ce qui n’est pas le cas de la pureté de l’eau. Pour rappel, dans l’article Qualité des électrodes ou des pièces d’argent pour fabriquer de l’argent colloïdal, Frank Goldman rapporte dans son livre qu’utiliser des électrodes d’argent à 99,9% en teneur d’argent est largement suffisant. Par contre, il faut s’assurer de la pureté de l’eau.

D’après les nombreux sites et le livre de Frank Goldman, il n’est pas nécessaire de rechercher une pureté exceptionnelle d’argent à 99,999%, cela risque de coûter cher et n’importe une grande différence à la solution finale en terme de pureté. De plus, les nombreux métaux présents à des concentrations très faible comparés au métal argent ne devraient pas être très nocifs pour le corps humain, d’autant plus que ces derniers sont déjà présents dans notre corps.

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Comment l’électrolyse produit des particules d’argent dans la fabrication de l’argent colloïdal

Lors de l’électrolyse*, deux électrodes d’argent sont placées dans l’eau déionisée ou distillée à une petite distance l’une de l’autre. Dans le cas de la méthode LVDC, les électrodes sont reliées à une source de basse tension en courant continu (9-30 VDC). L’électrode reliée à la borne positive (+) est appelée l’anode, l’électrode reliée à la borne négative (-) est appelée la cathode.

Lorsque le courant électrique passe par les électrodes d’argent, certains atomes d’argent au contact de l’eau vont perdre un électron, l’atome (Ag) devient un cation (Ag+). L’argent métallique n’est pas soluble dans l’eau, alors que les ions d’argent le sont. Les ions d’argent dissouts dans l’eau forment une solution d’argent ionique. C’est le procédé d’électrolyse.

Avec le procédé d’électrolyse, une partie des ions à proximité de l’anode prend un électron du courant qui traverse et repasse de l’état d’un ion à l’état d’un atome.

Ces atomes sont attirés par d’autres atomes semblables par la force d’attraction de Van der Waals et forment ainsi de petites particules métalliques. C’est de cette façon que des ions et des particules sont produits par le procédé d’électrolyse.

Typiquement 90% de l’argent qui quitte l’anode reste dans la forme ionique tandis qu’environ 10% se combine avec des électrons pour former des atomes d’argent et donc des particules.

En outre, un ion d’argent n’est pas un groupe d’atomes, mais un seul atome d’argent qui manque un électron unique. Les ions d’argent sont dispersés dans la solution grâce à leur charge ionique (positive) qui provoque la répulsion mutuelle. Les particules d’argent n’ont pas de charge positive, ils ont une charge négative qui n’est pas due à une charge ionique (gain d’un électron), ils ont ce qu’on appelle un potentiel zêta (le  potentiel zêta représente la charge que la particule acquiert grâce aux ions qui l’entourent quand elle est en solution) qui agit comme si la particule avait une charge négative.

A suivre …

* Source internet, essentiellement celle ci http://www.silver-colloids.com

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Vous soignez vous avec de l’argent colloïdal et depuis quand ?

Je viens de lancer un sondage afin de permettre à chacun d’entre nous de découvrir le nombre de personnes qui se soignent avec l’argent colloïdal et depuis quand. Ce sondage ne sera par le dernier, j’espère en faire d’autres et peut-être des plus pertinents dans les mois à venir.

Donc, si vous pouvez prendre quelques secondes pour répondre à ce sondage qui se trouve sur la partie droite,  les résultats collectés pourront être consultés par tous les utilisateurs et chacun aura une idée j’espère un peu plus précis. Merci d’avance.

Remarque : navré pour ce frananglais sur le sondage, je ne sais pas comment traduire tous les libellés en français.

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